Au cours d'un entretien accordé à Sport Bild, le président de la DFL (Ligue allemande de football), Reinhart Rauball, est revenu sur l'importance du fair-play financier, pointant du doigt le mercato XXL du Paris SG. Javier Tebas n'est pas le seul à s'en prendre au Paris SG après ses dépenses pharaoniques cet été sur le marché des transferts. Le président de la Ligue de football espagnol a répété à qui voulait l'entendre que le club de la capitale n'avait pas respecté les principes d'équité et le fair-play financier en se comportant ainsi lors du dernier mercato. Un sentiment que semble partager le président de la DFL (Ligue allemande de football) Reinhard Rauball. Interrogé par Sport Bild, ce dernier a pointé du doigt le club de la capitale. «Ces derniers mois et semaines, on s'est habitué à ce que les transferts impliquent des sommes folles. Le transfert de Neymar a coûté un quart de milliard d'euros. Cela montre à quel point le montant est important. Le transfert de Neymar marque le début d'une ère de transferts démesurés. Tout ce qui s'est passé à partir de là est une conséquence du transfert de Neymar, et ce, malgré le fair-play financier», a-t-il lancé, mettant ensuite la pression à l'UEFA et à son département chargé de faire respecter les règles du fair-play financier. «L'ouverture de l'enquête est remarquable. Mais ce qui sera décisif, c'est l'issue du processus», a-t-il indiqué avant de poursuivre. «Le PSG a déjà été puni par le passé. (...) Je me demande pourquoi, si l'UEFA a des doutes, elle laisse de nouvelles pratiques se développer en matière de transferts. Auparavant, un joueur était transféré pour une certaine somme d'argent, payable immédiatement. Il était possible d'étaler ensuite les paiements. Cependant, le modèle du prêt avec option d'achat obligatoire, qui se développe ces dernières années, permet de différer un transfert, et ce, malgré les règles du fair-play financier. (...) L'UEFA devrait redéfinir ces conditions des transferts», a-t-il lâché, avant d'insister et de marteler sa position. «Le fair-play financier est, en principe, une bonne idée, de qualité même. Il correspond à la philosophie de la Bundesliga. (...) La question à son sujet est de savoir si l'UEFA est prête, si nécessaire, en cas d'infractions, à exclure de grands noms des coupes d'Europe. Le président de l'UEFA, Aleksandr Ceferin, a annoncé qu'il suivrait cela sérieusement. Il a tout mon soutien. Mais depuis l'instauration du fair-play financier, les clubs ont engagé des avocats et des auditeurs pour trouver les solutions pour le contourner», a-t-il conclu. Une nouvelle sortie qui ne manquera pas de faire réagir Nasser Al-Khelaïfi.