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Donald Trump défend sa "vision unilatéraliste"
ASSEMBLEE GENERALE DES NATIONS UNIES
Publié dans L'Expression le 20 - 09 - 2017

L'Assemblée générale de l'ONU qui s'est ouverte hier à New York
Unilatéralisme à tous crins? Le président américain Donald Trump devait développer hier sa vision du monde lors de son premier discours prononcé à la tribune de l'ONU sur fond d'anxiété générale sur les dossiers iranien ou nord-coréen.
Il va s'en prendre «aux régimes voyous qui menacent la stabilité et la paix mondiales», explique sous couvert d'anonymat un haut conseiller de Donald Trump, en évoquant Pyongyang et Téhéran, les «deux bêtes noires» actuelles des Etats-Unis. «Chantre du 'America First'', Donald Trump devrait confirmer ses préférences... pour montrer à son électorat où sont ses priorités et qu'elles ne seront certainement pas dictées ou infirmées par la 'communauté internationale''», résume Alexandra Novosseloff, chercheuse à l'International Peace Institute à New York. Le président américain devrait souligner que les Etats devraient être libres de poursuivre leurs intérêts sans entraves, une assertion combattue par les partisans du multilatéralisme dont le président français Emmanuel Macron se veut le porte-voix.
Comme pour Donald Trump, il s'agira de son premier discours à la tribune des Nations unies pour l'Assemblée générale annuelle de l'Organisation qui réunit 193 pays. Lors d'une rencontre lundi, les deux dirigeants ont fait assaut d'amabilités l'un vis-à-vis de l'autre. «Il fait un super boulot en France» et «a eu l'une des plus grandes victoires électorales de tous les temps», a lancé Donald Trump. «Nous avons beaucoup de vues communes» et «la force de cette relation, c'est que nous nous disons tout», a renchéri Emmanuel Macron. Lors de son intervention, le président français devrait défendre la nécessité de préserver les accords internationaux, obtenus souvent après de longues luttes, selon son entourage. C'est le cas de l'accord nucléaire iranien de 2015 que Donald Trump semble vouloir renier, estimant qu'il ne tient pas ses promesses pour contenir l'influence de l'Iran au Moyen-Orient. L'accord conclu entre les grandes puissances et Téhéran, après 12 ans de discussions ardues, vise à contrôler l'usage pacifique de l'énergie nucléaire par l'Iran en échange d'une levée progressive de sanctions pesant sur ce pays. Le président français devrait aussi vouloir souligner l'importance de l'unité du Conseil de sécurité de l'ONU dans la gestion du monde, en mettant en avant la crise nord-coréenne. Face aux tirs de missiles et autres essais nucléaires nord-coréen, le Conseil est resté uni jusqu'à présent avec des sanctions économiques plus fermes les unes que les autres.
Preuve s'il en est de l'intérêt d'une approche multilatérale, souligne Paris, qui se targue de vouloir jouer les ponts dans le cénacle très fermé des cinq membres permanents, entre d'un côté les Etats-Unis et son fidèle allié britannique, et de l'autre les Russes et les Chinois. Mais au-delà des affichages politiques qui prévaudront à la tribune de l'ONU, les ententes franco-américaines sont peut-être moins limitées que prévu. «Nous sommes d'accord sur beaucoup de choses», a insisté lundi Emmanuel Macron. «Sur chacun des sujets, on doit aller chercher les Américains pour qu'ils jouent le jeu du multilatéralisme, essayer pierre après pierre de les garder» dans les accords, «de construire des alliances», précise la présidence française. Pour Alessandra Novosseloff, Donald Trump «est plus flexible en coulisses» qu'en public. Sur la réforme des Nations unies, «il discute... les Etats-Unis continuent de payer leur dû, de soutenir l'ONU dans son ensemble». «Ils parlent avec leurs partenaires de la Corée du Nord» et «l'accord climat, de toutes façons, ils ne peuvent pas en sortir avant cinq ans». Sur l'accord nucléaire avec l'Iran, la France a posé sur la table des discussions la possibilité d'un «complément» sur lequel les signataires pourraient travailler pour l'après 2025, une manière d'entrouvrir une porte de sortie pour Washington.
Parmi les autres pays ouvrant hier le bal d'une semaine de discours annuels à l'ONU figurent le Brésil, la Guinée, le Nigeria, la Colombie, le Qatar, la Turquie, Israël, le Mali, l'Egypte ou l'Afghanistan.
Les présidents chinois et russe sont absents. Parallèlement, de multiples réunions à thèmes (climat, «esclavage moderne», Centrafrique...) ou rencontres bilatérales se dérouleront au siège des Nations unies ou dans de grands hôtels de New York.


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