Ce financement lui permettra d'atteindre ses objectifs d'investissement à travers la réalisation des projets prévus dans les domaines de l'énergie conventionnelle ou les énergies renouvelables. Le financement non-conventionnel auquel le gouvernement s'apprête à recourir et que beaucoup décrient, va permettre à la Sonelgaz d'atteindre ses objectifs et de surpasser la situation financière difficile qu'elle traverse. Le P-DG du groupe Sonelgaz Mohamed Arkab qui présentait, hier, un exposé devant la commission du Budget et des Finances de l'Assemblée populaire nationale (APN), a précisé que l'intégration du groupe Sonelgaz dans le plan de financement prévu par le gouvernement à travers le financement non conventionnel «va permettre au groupe de réduire ses emprunts auprès des banques publiques et s'assurer ainsi plus de liquidités». Le groupe Sonelgaz a besoin, selon Mohamed Arkab, de 200 à 300 milliards de DA pour financer ses projets. Pour rappel, le P-DG de Sonelgaz a été entendu dans le cadre du débat autour du projet de loi complétant et modifiant l'Ordonnance relative au crédit et à la monnaie et qui vise à autoriser la Banque d'Algérie (BA) à procéder, pendant une période de cinq années maximum, à l'achat direct de titres émis par le Trésor public en vue de couvrir les besoins de financement du Trésor et du Fonds national d'investissement (FNI), de financer le remboursement de la dette publique interne, outre le rachat de la dette bancaire des deux groupes Sonelgaz et Sonatrach. Par ailleurs Mohamed Arkab a affirmé «que l'obtention par le groupe de financements à travers le financement non conventionnel est très important pour la société sur une période de cinq ans, car ce financement lui permettra d'atteindre ses objectifs d'investissement à travers la réalisation des projets prévus dans les domaines de l'énergie conventionnelle ou les énergies renouvelables. Le même responsable a précisé que les emprunts obtenus par le groupe et qui ont atteint 624 milliards de DA au cours de la période 2010-2016, ont été destinés au financement de ses grands investissements pour faire face à la demande croissante en énergie.