La capitale qui regroupe le plus grand nombre d'inscrits occupe la 33e place du classement. Sur un total de 776.352 inscrits aux épreuves du BEF, 317 682 ont réussi avec brio cet examen, soit un taux de réussite de 41,73%. Ces résultats ont été annoncés, hier, lors d'une conférence de presse animée par le secrétaire général du ministère M.Boubekeur Khaldi. Ce dernier a souligné que la session de cette année a enregistré une augmentation de plus de 6,06% dans le taux de réussite par rapport à l'année précédente, ce qui est qualifié d'appréciable à l'heure où le secteur est en pleine réhabilitation. Voulant être plus précis concernant les chiffres, le responsable a expliqué que sur un total de 776.352 inscrits 761.321 se sont présentés aux épreuves dont 6489 ont obtenu la mention «très bien» soit 4575 filles et 1914 garçons. «L'amélioration du résultat est autant qualitative que quantitative», ajoute le conférencier. En effet, à comparer avec les années précédentes le nombre des candidats qui ont obtenu la mention très bien a considérablement augmenté. «En 2004, le nombre des candidats qui ont obtenu cette mention était de 4799, cette année ils est de 6489» dira M.Khaldi. Pour ce qui est du taux de réussite par wilaya, El Bayadh se classe en tête de liste ave aux de 56,55%, suivie de près par Saïda (56,29%) puis Annaba (51,20%). Quant à la capitale qui regroupe le plus grand nombre d'inscrits, elle occupe la 33e place ave aux de réussite de 39,33%. Pour ce qui est des wilayas qui arrivent à la traîne, il s'agit des wilayas du Sud, en l'occurrence Tindouf (12,10%)et Illizi (12,23%). Cette classification permettra, nous dira M.Khaldi, de détecter les différentes lacunes en matière d'éducation dans les wilayas qui occupent les dernières places de la liste. Interrogé sur la méthode adoptée pour le calcul de la moyenne de passage, le responsable explique que ceux qui ont eu la note du BEF égale ou supérieure à 10 passeront automatiquement au secondaire quant à ceux qui ont obtenu une note inférieure à 10 sachant que cette épreuve compte trois coefficients, elle sera additionnée à la moyenne annuelle puis divisée par le nombre des coefficients, si le résultat est supérieur ou égal à 10, l'élève passera à la classe supérieure, et si elle n'atteint pas ce seuil (10/20), l'élève redoublera l'année ou alors sera orienté vers la formation professionnelle. Pour les élèves dont l'âge est de 16 ans et plus, ils seront exclus du système. «En attendant l'application du texte portant sur la collaboration entre les deux secteurs de l'enseignement professionnel et l'éducation nationale, lequel prendra effet à partir de l'année prochaine ou l'année d'après, la formation professionnelle propose à nos élèves 6 spécialités pour cette année» ajoute le SG. Pour M.Khaldi, les motifs qui ont induit ce taux de réussite, sont liés à la réforme notamment à travers la revalorisation de ce certificat de l'enseignement fondamental, la prise en charge des enseignants, l'évaluation des programmes et des sujets d'examen (la corrélation entre le niveau de l'élève, le contenu des programmes et les sujets d'examen) ... «Les parents sont également derrière la réussite de leurs enfants», explique le SG et d'ajouter «la réforme améliorera certainement le niveau et le résultat des élèves». Pour rappel, l'Etat a alloué une enveloppe de 600 millions de DA en 2005 à ce secteur pour l'application de la réforme.