Le technicien Italien pourrait faire son come-back chez les Canaris Alors que le championnat est à l'arrêt, l'équipe de la JS Kabylie continue d'alimenter la chronique sportive avec des frasques à tous les niveaux. Vendredi dernier, c'était au tour de l'entraîneur-adjoint Faouzi Moussouni de briser le silence avec fracas en qualifiant le staff dirigeant de la JSK de bande de malfaiteurs. En colère suite à leur éjection, lui et l'entraîneur en chef Mourad Rahmouni, Moussouni a pris du temps pour réagir, mais quand il l'a fait, ce fut avec grand bruit. Pour lui, la JSK est entre les mains d'une bande qui agit selon son bon vouloir et pour ses propres intérêts restreints. Et la boucle est bouclée. Cette sortie médiatique fracassante d'un sportif jusque-là connu pour son calme et son sang-froid, renseigne si besoin est sur le climat délétère qui règne dans la maison JSK. A quelques jours de la prochaine journée attendue le 17 octobre, les Canaris continuent de souffrir de l'instabilité ambiante. Les séances d'entraînements sont assurées par le coach intérimaire Kherroubi, mais il apparaît clairement que le moral des joueurs n'est pas au beau fixe. Et, comment le seraient-ils lorsque ces derniers ne sont même pas assurés du payement de leurs mensualités. En fait, la tension règne à tous les niveaux de la maison JSK. Alors que la présidence du club est objet de litige sur le bureau du juge près le tribunal de Tizi Ouzou, c'est le staff technique qui connaît une véritable guerre de mots alimentée dans le sens unique par le duel entraîneur Moussouni et Rahmouni. Leur départ précipité par l'agression de ce dernier et le dépôt de plainte qui a enclenché un conflit avec le président Sadmi, nommé par le directoire, a ouvert la porte à toutes les supputations sur l'éventuelle arrivée d'un entraîneur étranger. Le nom d'un coach italien, Enrico Fabbro est évoqué avec insistance, depuis quelques jours sans que ce dernier ne confirme sa venue ou ne l'infirme. Les mêmes voix qui l'ont mis sous les feux médiatiques parlent d'une rencontre qui le regroupera aujourd'hui avec Sadmi pour une éventuelle signature d'un accord. La saga des entraîneurs ne se limite toutefois pas à cet étranger, dont la venue n'est pas encore assurée. Bien au contraire. L'on insistait sur l'arrivée de Djamel Menad depuis quelques jours. La rumeur a circulé jusqu'au moment où celui-ci, connu pour son sérieux et son sens de l'ordre, ne mette un terme en s'exprimant publiquement. Menad ne sera donc pas l'entraîneur des Canaris. Il est vrai d'ailleurs, que les connaisseurs du monde sportif n'ont pas cru à cette éventualité connaissant cet ancien joueur qui n'aime pas l'instabilité. C'est le même traitement qu'a réservé Aït Djoudi aux propositions qui lui ont été faites. Après son départ de l'Olympique Khoribga, l'entraîneur qui a toujours répondu présent à Hannachi ne semble pas chaud à l'idée de prendre la barre technique de la JSK par ces temps nuageux. Sa venue à la JSK vient d'être compromise par sa déclaration dans laquelle il met en doute ces informations qui circulent depuis quelques jours. De leur côté, beaucoup de connaisseurs des secrets de la maison font savoir que la méthode de Aït Djoudi a toujours été comme ça. Il laisse planer le doute durant plusieurs jours puis il décide de se jeter dans la marre. Enfin, pour ce qui concerne l'homme d'affaires italien Cavalo Rocco, des informations non confirmées évoquaient une rencontre entre celui-ci et Hamid Sadmi. Même si ce dernier ne confirme pas laissant son téléphone sonner, des voix précisent que des problèmes de paperasse se posent. Les nouveaux dirigeants de la JSK ne peuvent pas signer de contrat ni avec Cavalo ni avec un autre, tant que le juge près le tribunal de Tizi Ouzou n'a pas tranché sur le litige qui oppose le directoire à Hannachi. Il faut donc attendre jusqu'au 24 octobre, date à laquelle est renvoyé le verdict dans cette affaire.