L'ex-boss des Canaris pourrait effectuer son retour Le juge aura à se prononcer sur la légitimité du poste de président de Mohand Chérif Hannachi qui a déposé une plainte, considérant que l'assemblée générale du 7 septembre était illégale. C'est donc aujourd'hui que le juge près le tribunal de Tizi Ouzou rendra son verdict au sujet du conflit qui oppose l'ancien président de la JSK, Mohand Cherif Hannachi au nouveau directoire qui lui a retiré sa confiance et procédé à l'élection d'un nouveau président en la personne de l'ancien défenseur Hamid Sadmi. C'est à la décision du juge qu'est suspendu le sort du club kabyle qui a longtemps fait le bonheur des Algériens avec ses consécrations africaines. Le juge aura donc à se prononcer sur la légitimité du poste de président, de Mohand Cherif Hannachi qui a déposé une plainte, considérant que l'assemblée générale du 7 septembre est illégale. C'est en fait la réunion du directoire qui a été sanctionnée par le retrait de confiance à Hannachi et la nomination d'un autre président. Depuis cette date qui devait en fait aider à faire revenir le calme et la sérénité à la maison, les choses ont rapidement évolué. Et souvent dans le mauvais sens hélas. Le lendemain de cette assemblée générale, la joie des supporters a été de courte durée car la nouvelle du dépôt de plainte de Hannachi est tombée dans la matinée. Après avoir cru que le président sortant avait accepté de laisser un autre lui succéder, les amoureux des Canaris ont été surpris de voir ce dernier se dire encore président. Hannachi considère que la procédure de sa destitution n'est pas légale, le plus grand sponsor étant absent lors de la réunion. De son côté, le directoire, dirigé temporairement par Malek Azlef considérait que le désormais président Sadmi était légalement intronisé. Quelques heures plus tard, la LNF, par la voix de son président, Mahfoud Kerbadj, a fait durer le suspense en se prononçant pour Hannachi. Quelques jours plus tard, la même institution acceptera le dossier d'engagement du club au championnat avec à sa tête Hamid Sadmi. Ces derniers jours, la JSK connaît des turbulences qui n'arrangent pas sa situation. L'entraîneur Mourad Rahmouni a été agressé au stade du 1er Novembre. Ce dernier entré en conflit avec le nouveau président à qui il reproche de lui avoir interdit de déposer plainte contre son agresseur. Les choses évolueront négativement, allant de mal en pis. Avant-hier, le duo entraîneur, après avoir été démis de ses fonctions par le président Sadmi, annonçait qu'il ne signerait pas sa démission avant de percevoir ses mensualités comme stipulé dans le contrat. Aussi, à quelques heures du procès qui oppose les deux présidents, l'entraîneur menace de recourir au TAS si son salaire n'est pas versé, selon des sources proches du club. Enfin, notons que la situation d'instabilité que vit la JSK nourrit d'autres spéculations sur d'éventuels entraîneurs qui pourraient renforcer le staff technique. Hier, à Tizi Ouzou, plusieurs sources donnaient Azzedine Aït Djoudi comme prochain entraîneur. Des pourparlers sont en cours entre son club et lui tunisien pour un éventuel divorce à l'amiable. Lequel divorce lui permettra de venir à Tizi Ouzou. Enfin, en attendant le verdict qui tombera aujourd'hui, les supporters de la JSK, fort nombreux en Algérie, espèrent un dénouement favorable au club. Les Canaris pourraient ainsi retrouver le calme auquel n'ont pas goûté depuis plusieurs années.