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Une hémorragie inquiétante!
LES MEDECINS ALGERIENS REPRESENTENT 38% DES EXTRA-UE EN ACTIVITE EN FRANCE
Publié dans L'Expression le 14 - 10 - 2017

Les conditions sont plus favorables à l'étranger et l'Etat ne fait rien pour retenir l'élite qu'il a formée
Une réflexion sérieuse doit être ouverte sur cette «hémorragie cérébrale» qui risque de prendre de plus en plus d'ampleur. Car l'Algérie est en train d'être saignée par les Occidentaux qui captent ses cerveaux...
Les médecins algériens sont devenus des «harraga» de luxe! «Ils représentent 38% de l'ensemble des médecins extra-Union européenne en activité régulière en France», a indiqué jeudi dernier le Conseil national de l'ordre des médecins (Cnom) de France qui précise que ce sont des praticiens diplômés en Algérie. En effet, l'étude sur «la démographie médicale» a relevé qu'au 1er janvier 2017, la France comptait 26.805 médecins titulaires d'un diplôme européen ou extra-européen, derrière les Algériens, viennent les Syriens (11%), les Marocains (9%), les Tunisiens (7%) et les Malgaches (4%), ce qui constitue une hausse de 7,8 points par rapport à 2007, année de la dernière étude. Parmi ces médecins, 22.619 exerçaient de façon régulière, soit 11,8% du total des médecins en activité régulière. Le président du Conseil national de l'ordre des médecins algériens, le Dr Bekkat Berkani Mohamed, avait avancé, dimanche dernier, le chiffre de 10.000 médecins algériens activant en France, alors que dans le milieu des praticiens on parle de plus de 20.000. Ces chiffres des plus alarmants montrent l'ampleur de cet «exode» qui menace la pérennité de notre système de santé. «Il y a un sentiment de désespoir général chez nos jeunes confrères. Ils se ruent vers des concours qui leur permettront d'aller exercer à l'étranger. C'est inadmissible que l'Algérie continue à former et que ce soit les pays étrangers qui en profitent!», témoignait récemment le président de l'Ordre national des médecins, Mohamed Bekkat Berkani. Un paradoxe au moment où ces mêmes médecins sont décriés dans leur propre pays.
Une réflexion sérieuse doit être ouverte sur cette «hémorragie cérébrale» qui risque de prendre de plus en plus d'ampleur. Car, l'Algérie est en train d'être saignée par les Occidentaux qui captent ses cerveaux. Et il n'y a pas que les médecins qui succombent au chant des sirènes de l'étranger. Toute compétence algérienne se voit dérouler le tapis rouge par un Occident vieillissant en leur accordant des facilités inespérées. Des chasseurs de têtes ont même envahi nos universités et écoles supérieures pour «exporter» directement nos compétentes. On cite l'exemple de l'Ecole polytechnique d'Alger où les multinationales affichent des annonces de recrutement pour les diplômés de cette école. Ces postes sont bien évidemment pour la majorité, si ce n'est pas tous, à l'étranger. Et ceux qui n'ont pas la chance d'être recrutés par des sociétés internationales, s'inscrivent d'eux-mêmes dans des universités étrangères pour continuer leurs études. A titre d'exemple, rien qu'en France ils sont 25.000 étudiants algériens à être inscrits dans les universités françaises, révèle l'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt. En 2016, ils étaient 21.000. Combien sont revenus? La majorité, en tout cas tente de rester par tous les moyens. Certains redoublent délibérément leur année, se trouvent une «carte de résidence aux yeux bleus» et les plus chanceux décrochent des CDI qui leur permettent de rester sur place en toute légalité. Sinon, ces diplômés optent pour la clandestinité, où ils font des petits boulots au noir qui leur permettent de vivoter en espérant des jours meilleurs...Mais concrètement, ils préfèrent cette vie de galére que de revenir dans leur pays...Comment peut-on expliquer ce gâchis? Si les éminences grises algériennes refusent de regagner le pays, ce n'est pas par manque de patriotisme, mais parce qu'il y a des problèmes sérieux qui les empêchent de le faire. Les raisons du refus de nos chercheurs et de nos scientifiques de rentrer au bercail se traduisent par le malaise abyssal dans lequel baigne le pays. Les conditions sont plus favorables à l'étranger et l'Etat ne fait rien pour retenir l'élite qu'il a formée. Et pourtant, elle est le plus grand gisement de l'Algérie...


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