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"Ça risque de provoquer l'irréparable"
LOUISA HANOUNE AVERTIT CONTRE LES APPELS À INVESTIR LA RUE OU L'APPLICATION DE L'ARTICLE 102
Publié dans L'Expression le 25 - 10 - 2017


La secrétaire générale du Parti des travailleurs
La secrétaire générale du PT pense que l'application de cet article 102 n'a plus de sens puisque «nous sommes à quelques mois, à peine plus d'une année, de l'élection présidentielle».
La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a rejeté en bloc les appels lancés par certains personnages pour un changement par la rue ou par l'armée. «Ça risque de provoquer l'irréparable», a-t-elle averti sur un ton ferme lors de son passage sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale.
Intransigeante et malgré le contexte politique et économique qu'elle qualifie de «dangereux», la secrétaire générale du PT s'oppose à ceux qui veulent jouer avec le feu. Pourquoi? tout simplement pour plonger le pays dans le chaos. Selon Hanoune, il n'est pas question d'impliquer l'armée ni de mobiliser les citoyens à sortir dans la rue ou d'appliquer l'article 102 de la Constitution. «Ceux qui appellent l'armée à intervenir sont ceux qui veulent se propulser sur le dos des chars. Ce sont des gens qui savent qu'ils n'ont pas de place dans la société ou aucune chance d'être élu», a-t-elle martelé sans ambages.
Aiguisant ses propos, elle explique tout simplement que «l'institution militaire à ses missions constitutionnelles et elle doit se limiter exclusivement à l'exercice de ses missions à savoir protéger l'intégrité du pays et ses frontières». A propos de ceux qui appellent les gens à sortir dans la rue, la Première dame du PT précise que «ce sont des gens qui ont été dans le pouvoir en tant que ministre ou autre et une fois éjectés, ils deviennent des opposants d'une extrême violence». Faisant référence indirectement à l'ex-ministre, Noureddine Boukrouh, l'invitée de la radio a tenu à lui rappeler qu'il n'a pas de parti politique. «Lorsqu'on n'est pas dirigeant d'un parti politique on n'est pas capable d'encadrer, on ne peut pas mettre de garde-fous, cela dit-on prépare le terrain au chaos», a-t-elle dit en le qualifiant «de printemps arabe tardif».
Concernant l'application de l'article 102 de la Constitution, elle soutient que c'est une démarche étrange. Elle pense que l'application de cet article n'a plus de sens puisque «nous sommes à quelques mois à peine plus une année de l'élection présidentielle». Louisa Hanoune a tenu à préciser que le PT est un parti légaliste qui se bat pour le respect de la souveraineté nationale et les lois de la République. «Si le peuple veut révoquer ses élus à tous les échelons, nous sommes pour que ça soit dans le cadre des lois», a-t-elle précisé, tout en insistant sur le fait que les conditions politiques doivent être réunies. Chose sans laquelle, alerte-t-elle, «ça devient un push».
La Première dame du PT a rejeté l'appel lancé par ces parties en invitant l'opposition à se réunir autour de ces initiatives. «Nous sommes un parti indépendant et nous ne permettons à personne de nous dicter quoi que ce soit ni au niveau des institutions ni à l'extérieur des institutions», a-t-elle clamé. Développant ses arguments, elle explique que la politique est un processus que personne ne peut maîtriser. «Personne ne peut appuyer sur un bouton et dire demain il y aura une révolution en Algérie, c'est la révolution orange, le printemps arabe etc», a-t-elle précisé.
Louisa Hanoune estime que le danger figure dans la guerre déclenchée au multipartisme. «Nous allons vers une élection de guerre contre le multipartisme et contre la démocratie politique, ça veut dire les institutions de l'Etat», a-t-elle dit en soutenant que «c'est extrêmement dangereux, car le système en place n'est plus capable de se renouveler et il n'est pas capable de s'auto-réformer».
Pour sortir de cette crise, l'invitée de la radio pense que la question de l'Assemblée constituante se pose plus que jamais avec acuité. Comment y arriver justement? Louisa Hanoune avance deux propositions: «Soit le président a la volonté de convoquer une Assemblée constituante comme ça été le cas au Venezuela pour sortir le pays de la crise ou alors une dynamique populaire dans laquelle il y aura jonction entre les revendications sociales et politiques». Dans la deuxième hypothèse, la secrétaire générale du PT affirme que dans cette situation les partis responsables et patriotiques doivent encadrer tout mouvement pour qu'il n'y ait pas de dérapage ni à la libyenne ni à la syrienne ni au printemps arabe de manière générale.


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