Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), est connue pour être une farouche opposante à ceux qui appellent à l'application de l article 102 de la Constitution et de l'intervention de l'armée dans le champ politique. Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), est connue pour être une farouche opposante à ceux qui appellent à l'application de l article 102 de la Constitution et de l'intervention de l'armée dans le champ politique. Cet article, pour rappel, évoque les modalités de la destitution du président de la République. La patronne du PT a eu à le réitérer hier encore lors de son passage à la chaîne 3 de la Radio nationale. "Ceux qui appellent la population à sortir dans la rue sont très souvent des personnes qui ont été dans le pouvoir et quand ils sont éjectés, ils deviennent des opposants d'une extrême violence. Ceux qui appellent l'armée à intervenir veulent être proposés au pouvoir sur les chars" a-t-elle notamment indiquée. L'allusion est on ne peut plus claire à Nouredine Boukrouh et au triumvirat constitué par Taleb El Ibrahimi, Rachid Benyelles et Ali Yahia Abdenour. Ces quatre personnalités ont surtout lancé un appel à l'armée souhaitant son intervention dans le champ politique. "Nous sommes contre ces appels parce que, pour nous, d'abord, l'armée a ses missions constitutionnelles et elle doit se limiter exclusivement à l'exercice de ses missions, c'est-à-dire protéger l'intégrité du pays, sa souveraineté, les frontières, etc. Nous avons déjà vécu par le passé des situations similaires et nous pensons que du point de vue de la démocratie, même le ministre de la Défense doit être une personnalité civile, parce que le militaire est une question politique d'abord", affirme Mme Hanoune . Tout en qualifiant de "démarche étrange" la demande récurrente des partisans del'article 102, la patronne du PT leur oppose le principe de la révocation envigueur dans certaines démocraties. "Si le peuple veut révoquer ses élus à tous leséchelons, nous sommes pour, mais que çase fasse dans la cadre de la Constitution",dit-elle à ce propos, en avertissant queson parti et sa base militante "se dresseront contre toute initiative qui peut déstabiliserle pays et ouvrir la porte à une ingérence étrangère". La secrétaire générale du PT a, par ailleurs,affirmé que son parti participera aux élections locales prévues le 23 novembreprochain avec 500 listes de candidature pour les assemblées populaires communaleset 38 pour les assemblées populairesde wilaya. Pour la confection de ceslistes, la SG du PT indique que son parti a décidé de donner, cette fois-ci, la priorité à la qualité, en précisant qu'elles sontcomposées essentiellement "de compétencesscientifiques, de médecins, d'avocats,de gestionnaires, de militants politiqueset de syndicalistes qui ont de l'e périence". Cet article, pour rappel, évoque les modalités de la destitution du président de la République. La patronne du PT a eu à le réitérer hier encore lors de son passage à la chaîne 3 de la Radio nationale. "Ceux qui appellent la population à sortir dans la rue sont très souvent des personnes qui ont été dans le pouvoir et quand ils sont éjectés, ils deviennent des opposants d'une extrême violence. Ceux qui appellent l'armée à intervenir veulent être proposés au pouvoir sur les chars" a-t-elle notamment indiquée. L'allusion est on ne peut plus claire à Nouredine Boukrouh et au triumvirat constitué par Taleb El Ibrahimi, Rachid Benyelles et Ali Yahia Abdenour. Ces quatre personnalités ont surtout lancé un appel à l'armée souhaitant son intervention dans le champ politique. "Nous sommes contre ces appels parce que, pour nous, d'abord, l'armée a ses missions constitutionnelles et elle doit se limiter exclusivement à l'exercice de ses missions, c'est-à-dire protéger l'intégrité du pays, sa souveraineté, les frontières, etc. Nous avons déjà vécu par le passé des situations similaires et nous pensons que du point de vue de la démocratie, même le ministre de la Défense doit être une personnalité civile, parce que le militaire est une question politique d'abord", affirme Mme Hanoune . Tout en qualifiant de "démarche étrange" la demande récurrente des partisans del'article 102, la patronne du PT leur oppose le principe de la révocation envigueur dans certaines démocraties. "Si le peuple veut révoquer ses élus à tous leséchelons, nous sommes pour, mais que çase fasse dans la cadre de la Constitution",dit-elle à ce propos, en avertissant queson parti et sa base militante "se dresseront contre toute initiative qui peut déstabiliserle pays et ouvrir la porte à une ingérence étrangère". La secrétaire générale du PT a, par ailleurs,affirmé que son parti participera aux élections locales prévues le 23 novembreprochain avec 500 listes de candidature pour les assemblées populaires communaleset 38 pour les assemblées populairesde wilaya. Pour la confection de ceslistes, la SG du PT indique que son parti a décidé de donner, cette fois-ci, la priorité à la qualité, en précisant qu'elles sontcomposées essentiellement "de compétencesscientifiques, de médecins, d'avocats,de gestionnaires, de militants politiqueset de syndicalistes qui ont de l'e périence".