La venue de Sadmi et Jean-Yves Chay n'a pas suffi pour sauver la JSK La situation va de mal en pis dans la maison JSK. Les mauvaises surprises ne cessent pas de tomber les unes après les autres. La toute dernière est le départ de Hamid Sadmi qui a fini par claquer la porte suite au refus de ses partenaires italiens de venir à la JSK. La JSK reste donc sans président en attendant le verdict le 15 novembre qui pourrait permettre à Hannachi de revenir. Une autre mauvaise nouvelle est annoncée venant obscurcir le ciel du club kabyle, à savoir l'éventuelle venue de l'investisseur italien Cavallo Roco afin de donner une conférence à Alger aujourd'hui. Selon des sources au fait du dossier, l'investisseur italien devrait évoquer les vraies raisons qui ont empêché, voire sabordé la signature de son partenariat avec la JSK. Selon toute vraisemblance, Cavallo pourrait jeter un véritable pavé dans la mare en faisant des révélations qui pourraient provoquer un bouleversement. De son côté, Mellal, un autre investisseur qui a exprimé son voeu d'acheter la majorité des actions du club pourrait déballer certaines vérités quant aux embûches qu'il rencontre. C'est ce qu'annoncent des sources qui s'attendent à ce que ces derniers animent une conférence de presse dans ce sens. En fait, le club kabyle, qui fait l'actualité n'annonce pas un proche avenir radieux. Bien au contraire, la JSK va continuer sa route dans ce tunnel pour quelques temps encore. Le flou va encore régner jusqu'au jour où le juge prononcera son verdict en faveur de Hannachi ou en faveur du directoire emmené, depuis l'AG du 7 septembre, par Hamid Sadmi. C'est une fois que ce conflit aura trouvé son issue que les choses pourront évoluer normalement pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la présidence du club n'est pas automatiquement interdite à Mohand Cherif Hannachi dont la défense considère que l'AG du 7 septembre où le directoire lui a retiré sa confiance, est illégale. Jusqu'à hier, rien ne disait que la décision du juge sera en faveur de ce dernier mais rien ne dit également qu'elle sera en sa défaveur. Ensuite, c'est justement ce verdict qui semble bloquer toutes les tentatives de ramener des investisseurs dans la maison kabyle. Ce conflit ouvert serait derrière les problèmes vécus par Hamid Sadmi avec les Italiens qui étaient prêts à venir acheter les actions de la JSK. C'est d'ailleurs le même Cavallo Roco qui conditionnait, pour rappel, sa venue à la JSK par l'élection de Sadmi. Ce que le directoire à fait, le 7 septembre. Mais depuis cette date, les choses ont évolué dans un autre sens suite au procès intenté par Hannachi. Le report du verdict a fait gagner du temps à une partie et fait perdre autant à une autre. Le nouveau président s'est en effet retrouvé sans moyens légaux à même de signer des engagements ni avec des joueurs ni avec des sponsors. Enfin, cette situation influe grandement sur le rendement des joueurs qui évoluent difficilement dans le championnat. Les résultats se succèdent entre les positifs et les négatifs. Après deux victoires à l'extérieur, les Canaris ont été tenus en échec à Tizi Ouzou par l'USBiskra. Ce qui fait dire aux observateurs que la saison ne sera pas meilleure que la précédente.