img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P171104-09.jpg" alt=""L'aube des braves" de Arezki Ait Mimoun" / «C'est un livre d'histoire qui parle de la révolution algérienne. De la bataille d'Alger. A un moment donné les attentats qui se faisaient à la casbah et les environs revêtaient une ampleur internationale. Il fallait arrêter ça. La France qu'a t-elle fait? elle a ramené des parachutistes de la dixième division pour arrêter ces attenants. Ils ont massacré tout le monde. Ils ont réussi à démonteler la zone autonome. Puis il y a eu un temps d'accalmie de deux à trois ans. Puis des jeunes sont venus et ils ont continué la guerre jusque l'indépendance. Le livre est composé de Douze chapitres. Grosso modo, il évoque entre autres la bombe de la Casbah qui a été placée par les ultras, la Main rouge. Ce sont eux qui ont commencé à placer des bombes. Le FLN était obligé d'utiliser la loi du talion c'est-à-dire «vous m'avez posé des bombes et bien je vais vous en poser pareilles parce qu'au départ l'organisation armée a interdit de toucher aux civils. Les attentats du FLN ciblaient uniquement au début les hommes politiques et les ultras, mais suite à un attentat qui s'est soldé par 70 morts et des centaines de blessés algériens il fallait rouspéter. Ils ont organisé une série de bombes; au départ ça a été au Milk Bar. Puis la deuxième c'était l'Otomatic et la troisième elle n'a pas explosé, à l'immeuble Maurétania, au siège d'Air France. Je n'ai pas trouvé de difficultés pour amasser des informations autour de cette histoire car ce que j'ai relaté je l'ai vu, entendu ou vécu. Je suis un moudjahid. J'ai été arrêté la première fois avec le groupe qui a fait l'attentat du stade d'El Biar, puis des Anassers. Certains moudjahidine se sont mis à se réfugier chez nous. Je suis rentré en contact avec eux. J'envoyais des pataugas au maquis. Vers l'année 1961 j'ai regagné l'armée. C'est mon premier et je pense mon dernier livre. Pourquoi l'avoir écrit? Et bien Il y a des moudjahidine qui sont tombés au champ d'honneur et personne n'en parle. Je voulais les faire sortir de l'anonymat. C'est pour ça que j'ai fait ce livre, pour leur rendre hommage.» O.H.