L'examen du baccalauréat, cette année, aura bénéficié de tous les soins qui sont dus à son rang de la part des autorités. Le département de Benbouzid a, en effet, dès l'annonce de la préparation des épreuves, tout mis à contribution pour que l'opération de confection des sujets soit entourée de toute l'aura qui lui est due. Un collectif national d'enseignants a ainsi pu être tenu en parfaite quarantaine pour éviter toute fuite probable ou du moins éviter toute équivoque ou propagande malencontreuse à même de fausser dès le départ les donnes de ce rendez-vous scolaire annuel. Cette première mission, délicate, fut heureusement réussie. Vint ensuite le jour «j» où tous les lycéens du pays furent convoqués aux épreuves qui se sont finalement déroulées dans la sérénité la plus totale, pour arriver ensuite aux délibérations et autres annonces traditionnellement attendues avec anxiété et impatience et par les parents et par les élèves. Bien que le site prévu pour la communication des résultats de cette année fut exceptionnellement gardé en maintenance pour «X raison» la majorité des postulants à l'université allaient s'y connecter pour enfin «en découdre» avec l'angoisse de l'attente! Cet outil technologique qu'est Internet n'aura donc pas été d'un grand secours cette année. Néanmoins, le département de Benbouzid aura réussi à déjouer ce contretemps en le compensant par l'alternative traditionnelle de l'affichage qui aura grâce à la diligence et la célérité des fonctionnaires et enseignants de l'éducation nationale, permis de communiquer à temps, voire avant la date prévue initialement, les noms de tous les candidats reçus à l'examen du bac. La majorité des lycées de l'Algérois, à titre d'exemple, ont pu ainsi rendre compte de leurs performances dans un temps record et aux parents et aux élèves impatients de se déterminer par rapport à une année scolaire, seule à même d'engager leur destin de futurs universitaires. Le taux de réussite de cette année demeure momentanément entouré de mystère, le temps que l'administration recueille le maximum d'informations en mesure d'édifier son verdict sur cet examen national. Cela étant, des structures syndicales autonomes, à l'instar du Cnapest (Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) se sont hasardées à faire part d'un taux tournant autour de quarante pour cent (40%). Un chiffre à prendre avec réserve tant que les autorités ne seront pas prononcées.