Le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi a affirmé, à quelques mois de la présidentielle de 2018, qu'il n'avait pas l'intention de briguer un troisième mandat en 2022, dans une interview diffusée lundi soir sur la chaîne américaine Cnbc. Le président égyptien, élu en 2014 avec 96,9% des voix, pour un mandat de quatre ans, devrait se présenter de nouveau à la prochaine présidentielle prévue en 2018. «Nous envisageons (de l'organiser) en mars ou avril prochains», a affirmé M. al Sissi lors de l'interview. Selon la Constitution, un président peut briguer un maximum de deux mandats de quatre ans. «Je suis pour conserver deux mandats de quatre ans», a affirmé M. al Sissi à la télévision américaine, avant d'assurer qu'il ne souhaite pas une modification de la Constitution. A ce jour, l'avocat militant des droits de l'homme, Khaled Ali, est le seul candidat à s'être déclaré face à M. al Sissi pour l'élection de 2018. Ce militant de gauche, âgé de 45 ans, est une figure populaire de la révolution de 2011 qui a provoqué la chute de l'ancien président Hosni Moubarak après 30 ans de règne.