“Il faut faire évoluer le niveau de la campagne électorale pour arriver à une concurrence entre les idées et les programmes sans toucher aux personnes afin que le citoyen puisse juger", a lancé Mohamed Saïd, président du Parti de la liberté et la justice (PL J) lors d'un meeting tenu jeudi dernier à Boudouaou, dans la wilaya de Boumerdès. Avant d'ajouter : “Le marché des promesses est en pleine expansion c'est derniers jours." Pour lui, certains candidats ont disparu depuis les précédentes élections locales pour réapparaître ces derniers jours. Loin de ses fonctions de ministre de la Communication, le président du PLJ a souligné que le remède contre le boycott des citoyens aux élections des Assemblées locales est de trouver les hommes idéaux pour ces postes. Il a ajouté que le peuple algérien est conscient et enregistre tout ce qui est en train de se faire. Selon lui, c'est ce qui a poussé son parti à requérir chez ces candidats l'esprit du sacrifice et la croyance dans l'intérêt public qui a fait que PLJ ne soit présent que dans 173 APC et 33 APW. À contre-courant des autres chefs de parti, l'orateur a plaidé pour un travail de fond de la part des futurs élus et s'est demandé pourquoi donner plus de prérogatives aux élus alors qu'ils n'arrivent pas à les appliquer. M. Mohamed Saïd a appelé au changement et au renouvellement de la classe politique. Un changement qui doit se faire au niveau local, — les APC — pour atteindre le sommet de l'Etat afin de rompre avec le manque de confiance qui s'est installé entre les citoyens et l'administration, a-t-il ajouté. Le président du PLJ a conclu son discours en proposant d'organiser un concours de la meilleure APC selon la propreté et les services accomplis pour l'intérêt du public. N O