Nombreux sont les parents d'élèves qui ont vivement réagi après la publication des résultats du baccalauréat, jugés catastrophiques. Les parents d'élèves n'ont pas mâché leurs mots en imputant la responsabilité aux enseignants du secondaire qui étaient préoccupés par les mouvements de contestations ponctués par des grèves à répétition, durant toute l'année scolaire. «Alors qu'on s'attendait à un meilleur pourcentage, ont-ils déclaré, c'est parfaitement le contraire qui vient d'être constaté». C'est surtout les candidats inscrits en série lettres qui ont été vivement déçus, ave aux de réussite qui ne dépasse pas les 25%. L'une des candidates de cette filière, recalée, confie: «Contre qui a-t-on fait ça. C'est tout simplement scandaleux...». Ayant toujours occupé les premières places, les candidats des sciences naturelles sont également surpris. Cette série a connu un important recul cette année. On parle de 31% de réussite. Un pourcentage qu'on n'a pas pu confirmer auprès de la Direction de l'éducation qui dit être satisfaite du taux de réussite, qui est encore à l'étude. C'est le même constat pratiquement dans tous les lycées. Les candidats sont déçus et abattus. Un jeune qui a passé pour la première fois ces épreuves dit ne rien comprendre. Il avait énormément d'espoir de voir son nom sur la liste. Une rumeur cependant circule, depuis l'affichage des listes de la honte, il s'agit d'une deuxième session qui pourrait être programmée le mois de septembre prochain! Si cette rumeur venait à se confirmer, ce serait à la grande satisfaction des parents d'élèves. Ce qui est sûr en tout cas, la plupart des candidats ont, pour des raisons qui restent à déterminer, échoué au Bac, contrairement à d'autres pays qui attendent un taux de réussite de 80% comme en France. Notre ministère de l'Education continue à collectionner les mauvais résultats. Ceci pourrait-il refléter l'état des lieux de nos établissements scolaires? Serait-il lié à la mouvance des enseignants intéressés par l'obtention d'un récépissé d'un syndicat, né de nulle part? Une chose est sûre en tout cas : nos établissements scolaires restent rongés par les sempiternelles guerres de clocher! Les candidats méritent, pouvons-nous dire, une mesure de grâce!