Le long métrage «En attendant les hirondelles» du réalisateur algérien Karim Moussaoui a remporté le «Prix du meilleur montage» aux 28es Journées cinématographiques de Carthage (JCC), rapporte dimanche dernier l`agence de presse tunisienne. En compétition dans la catégorie des longs métrages de fiction, une des quatre sections compétitives des JCC, le film sorti 2017 comptait parmi une quinzaine d'oeuvres de cinéastes arabes et africains en lice pour le «Tanit d'or», Grand Prix des 28es JCC clôturées samedi soir à Tunis. Premier long métrage du réalisateur, «En attendant les hirondelles» est une fiction qui traite de l'Algérie d'aujourd'hui, entre «traditions et modernité» à travers les histoires de trois personnages. Le film mozambicain «The train of salt and sugar» de Licinio Azevedoa, a décroché le «Tanit d'or» de la catégorie des longs métrages à laquelle avait participé «Aala kef Ifrit» de la Tunisienne Kaouther Ben Hania, «Headbang Lullaby» du Marocain Hicham Lasri et «Félicité» du Sénégalais Alain Gomis, entre autres. Dans la catégorie court métrage de fiction, le Tanit d'or est revenu à «Aya» de la cinéaste tunisienne Moufida Fedhila, alors que «Dem Dem!», une coproduction (Sénégal-Luxemburg-Belgique) réalisée par Lopy Papa Bouname, Christophe Rolin et Marc Recchia, a été couronnée du Tanit d'argent. Dans le documentaire, autre section compétitive, le Tanit d'Or est attribué au court métrage «Jackenson-from street kid to champion» de la Nigériane Linda Leila Diatta et Jean-Marc Poteau, alors que «Koro du Bakoro» du Burkinabé Simplice Ganou Herman a obtenu, quant à lui, le Tanit d'argent. D'autres prix des sections parallèles comme le Prix de la Fédération africaine de la critique cinématographique et celui de la Fédération internationale de la presse cinématographique ont été décernés vendredi. Une cinquantaine de films de 27 pays africains, arabes et étrangers étaient en compétition officielle de la 28e édition qui a accueilli l'Algérie en invité d'honneur. Outre «En attendant les hirondelles», «La bataille d'Alger, un film dans l'histoire» de Malek Bensmail et «Un homme et deux théâtres» de Aïssa Djouamaâ et Rabah Slimani étaient sélectionnés en compétition officielle de cette édition qui a débuté le 4 novembre dernier. Organisées depuis 1966, les Journées cinématographiques de Carthage est un rendez-vous annuel consacré aux cinémas arabe et africain.