Les techniciens algériens à la recherche de crédibilité 40 mouvements d'entraîneurs ont été enregistrés sur le banc des 16 formations, contre 42 lors de la saison 2015-2016. Trois clubs seulement ont gardé leur coach du début jusqu'à la fin de l'exercice. Le championnat de Ligue 1 Mobilis de la saison 2016-2017, clôturé mercredi dernier par la consécration de l'ES Sétif, a été marqué de nouveau par des changements à répétition au niveau de la barre technique des clubs, même si la valse des entraîneurs cette fois-ci a enregistré une légère baisse par rapport à l'exercice précédent. En effet, 40 mouvements d'entraîneurs ont été enregistrés sur le banc des 16 formations, contre 42 lors de la saison 2015-2016. Trois clubs seulement ont gardé leur coach du début jusqu'à la fin de l'exercice. Il s'agit de l'O Médéa où Sid-Ahmed Slimani a enchaîné sa deuxième année sur le banc, l'USM Bel-Abbès, un autre promu qualifié de «belle surprise» du championnat sous la houlette de son entraîneur Si Tahar Chérif El Ouazzani, ainsi que du RC Relizane qui, malgré les belles copies qu'il a rendues sous la coupe de son coach tunisien Moez Bouakaz, a fini par rétrograder, faisant les frais des six points défalqués en début de saison. L'USM El-Harrach aurait pu aussi rester fidèle à sa tradition en matière de stabilité technique, si son entraîneur Boualem Charef n'avait pas quitté le navire avant seulement quelques semaines de la fin du championnat. Ce sont ses adjoints Bechouche et Benomar, qui ont alors hérité de la lourde responsabilité de sauver le club de la relégation. Ils s'en sont bien sortis, même s'ils ont dû attendre la dernière journée du championnat pour délivrer toute la ville d'El Harrach. La saison a été marquée également dans ce registre par le divorce entre le DRB Tadjenanet et son entraîneur Lyamine Bougherara, après une belle histoire qui a duré près de quatre ans et pendant laquelle l'ancien portier international a réussi à faire accéder le «Difaâ» du troisième palier à l'élite. Le MO Béjaïa, premier club à avoir mis les deux pieds en Ligue 2 depuis un bon bout de temps, aura été la formation ayant consommé le plus d'entraîneurs au cours de cet exercice (Sendjak, Henkouche, Bouzidi, Bousaâda et Allou), suivi du CS Constantine (Gomes, Khouda, Miguel Portugal et Amrani), alors que la JS Kabylie a vu trois techniciens se succéder à sa barre technique (Mouassa, Hidouci et Rahmouni), tout comme l'USM Alger (Amrouche, Cavalli et Put), le CR Belouizdad (Bouali, Alain Michel et Badou Zaki), le CA Batna (Rouabah, Mechiche et Bouarara), le MC Oran (Belatoui, Cavalli, Mecheri) et la JS Saoura (Desabre, Khouda et Bourzag). Le recours aux techniciens étrangers s'est poursuivi cette saison étant donné qu'il y avait pas moins de neuf d'entre eux ayant participé à cette édition 2016-2017, mais quatre n'ont pu aller au terme du parcours, à savoir Gomes et Portugal (CSC), Cavalli (USMA et MCO) et Hidouci (JSK).