Le tourisme national doit se mettre au diapason des normes internationales. Assurément, les 458 demandes d'investissement encore en attente sur le bureau du ministre du Tourisme, M.Nouredine Moussa, ne risquent pas toutes d'avoir une réponse favorable. Et pour cause, le ministre qui a révélé le souci présent des autorités de manipuler cette denrée précieuse, qu'est le foncier touristique, «avec la plus grande précaution», a clairement stipulé que le tourisme est désormais un investissement très spécial qu'il ne va falloir attribuer qu'aux seuls compétences au professionnalisme avéré. Ces déclarations ont été émises par M.Nouredine Moussa, lors de l'ouverture officielle, hier, des deux journées d'étude sur la situation des zones d'expansion touristique et les projets de tourisme des wilayas, ainsi que le rôle du fonds des garanties des crédits pour les petites et moyennes entreprises (Fgar) pour le soutien des activités touristiques. Selon Nouredine Moussa, auquel revient le portefeuille du tourisme, la volonté politique de dynamiser le tourisme dans notre pays est désormais réelle, notamment la disposition des pouvoirs publics à favoriser l'investissement touristique, évoquant en cela une Algérie qui demeure encore un pays vierge, recelant de promesses inouies par rapport aux autres pays, dont un foncier et une côte touristiques immaculés. Or, a-t-il ajouté, le foncier touristique a cette particularité d'être fragile. D'où, a-t-il poursuivi, le souci des autorités de manipuler cette denrée précieuse avec la plus grande précaution, enchaînant que le tourisme est un investissement très spécial, dont le développement durable ne peut être assuré qu'en tenant réellement compte du foncier touristique. D'autant, a-t-il enchaîné, que l'argent seul ne peut être une condition suffisante pour assurer un investissement adéquat dans ce domaine, à moins qu'il ne s'appuie sur un véritable professionnalisme. Un tourisme bien pensé est un tourisme attractif, source d'entrée en devises et créateur d'emplois, a-t-il asséné par ailleurs. Notons que les textes actuels de la République précisent que le développement et l'aménagement des zones d'expansion touristique doivent être compatibles avec les législation relatives à la protection de l'environnement et du littoral et celle relative à la protection du patrimoine culturel lorsque lesdits espaces intègrent un patrimoine culturel classé. Le développement et l'aménagement des ZET et les sites touristiques s'intègrent dans le cadre du schéma national d'aménagement du territoire.