Le service public doit être au service du citoyen La démocratie participative permettra aux citoyens d'exprimer leurs points de vue et de veiller sur leur concrétisation. Le secrétaire général du ministère de l'Intérieur Salah Eddine Dahmoune a longuement insisté hier, sur la nécessité de parfaire l'amélioration du service public au profit du citoyen. Salah Eddine Dahmoune qui intervenait à l'occasion de la 4e session de l'Observatoire national du service public(Onsp) a fait savoir que l'objectif de l'amélioration du service public n'est pas seulement de satisfaire le citoyen, mais aussi d'être en phase des développements atteints en la matière de par le monde. «Nous voulons être aussi parmi les premiers dans les classements mondiaux concernant la qualité du service public», a affirmé le secrétaire général, affirmant que la démocratie participative prévue par le nouveau Code communal s'inscrit dans cet objectif. Pour le SG du ministère de l'Intérieur, la démocratie participative est une voie qui va contribuer à l'amélioration du service public, en ce sens qu'elle va permettre aux citoyens d'exprimer leurs points de vue et de veiller sur leur concrétisation. «Le ministère de l'Intérieur qui a ouvert le chantier de la modernisation de l'administration va continuer de son côté à mettre le paquet durant l'année 2018, afin de parfaire ce chantier», a assuré le conférencier, en appelant l'équipe de l'Observatoire national du service public à continuer et booster davantage leurs efforts. Par ailleurs, la 4e session de l'Observatoire national du service public a eu comme objet hier, l'évaluation des efforts consentis par ce dernier durant l'année 2017 et l'élaboration d'une nouvelle route s'agissant de nouveaux objectifs. A propos de la nouvelle feuille de route Abdelhak Saïhi, directeur de l'Onps, a fait part, en présentant le rapport en question,d'une panoplie de nouvelles propositions qui seront remises avant la fin de l'année en cours au bureau du Premier ministère. Le point le plus important prévu dans cette requête, indiquera Saïhi, est la révision des articles du décret présidentiel n ° 16-03 du 7 janvier 2016 portant création de l'Observatoire national du service public. «Le but de la révision de ce décret est d'en renforcer les activités», a précisé le directeur. Pour ce qui est d'autres propositions, Abdelkader Saïhi a cité entre autres, le renforcement de la décentralisation et les initiatives locales, notamment en ce qui concerne l'encouragement de l'investissement. La nécessité d'aller vers l'administration électronique, la mise en place d'une politique de concertation et d'échange entre les différentes administrations, afin de mieux traiter la question du développement du service public, élaboration d'un programme de visites sur le terrain auprès des administrations et organismes chargés du service public, organisation des rencontres et séminaires, afin de débattre de toutes les questions ayant trait au service public. Le directeur du l'Onps s'est dit très confiant et optimiste quant à la satisfaction de tous ces points. L'Etat n'a ménagé selon lui, aucun effort ou moyen pour permettre à l'Onps d'exercer ses missions dans de meilleures conditions. A noter que la session d'hier, a vu la présentation par la Dgsn de son plan de développement du service public. Ses cadres qui ont présenté un long exposé ont fait part de beaucoup d'efforts. En effet, le traitement des informations, la régulation de la circulation routière, la lutte contre le trafic et la criminalité se font désormais via les moyens technologiques. Par ailleurs, la Dgsn a développé ses moyens de communication. «La Dgsn publie toutes les informations concernant le travail de ses équipes en temps réel, et ce, à la fois sur la page facebook et via la radio de la Dgsn», ont-ils souligné. Pour ce qui est de l'accueil des citoyens au niveau des structures de police, les représentants de la Dgsn ont affirmé que les conditions d'accueil ont été améliorées de façon très significative.