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«Nous oeuvrons pour la démocratisation de l'Afrique»
ABDELKADER ABDELLAH, SECRETAIRE GENERAL DE L'UNION PARLEMENTAIRE AFRICAINE
Publié dans L'Expression le 13 - 07 - 2005

L'Expression: Peut-on avoir une idée sur le rôle de l'Union parlementaire africaine au niveau du continent, et notamment ses relations avec l'Union parlementaire arabe et mondiale?
Abdelkader Abdellah: Il faut que vous sachiez tout d'abord que l'Union parlementaire africaine qui s'est fait jour en 1976 regroupe l'ensemble des parlements de notre continent, plus précisément environ 40 parlements. Notre mission est d'oeuvrer pour la consolidation des rapports interparlementaires, le renforcement des fondements de la démocratie ainsi que le rôle des parlements africains.
Notre instance se réunit en session ordinaire une fois par an, tandis que le comité exécutif regroupe ses membres deux fois chaque année. Décidément, cette institution parlementaire africaine n'a cessé de travailler pour l'instauration de la paix et de la sécurité sur le plan africain.
Nous encourageons aussi la nécessité de répondre en urgence aux besoins du continent et qui s'articulent sur la lutte contre l'analphabétisme, la pauvreté et les mesures allant dans le but de rétrécir les libertés de la femme.
Qu'en est-il des relations de votre institution avec l'Union parlementaire arabe...
Je voudrais vous faire savoir également que les efforts de l'Union parlementaire africaine tendent aussi à consolider les rapports avec l'ensemble des parlements arabes, mais aussi avec les institutions et organisations de la société civile. Nous travaillons aussi étroitement avec l'Union parlementaire arabe dans le but de renforcer les relations entre les deux institutions à travers la tenue, toutes les deux années, d'un congrès ordinaire regroupant les parlementaires des deux institutions.
Nos efforts tendent aussi à unifier les décisions des Africains au sein de l'Union parlementaire mondiale. Il faut que vous sachiez dans le même sillage que nous constituons des observateurs au sein du l'Union parlementaire arabe et mondiale, mais aussi au niveau de l'Union africaine.
Voudriez-vous nous faire un constat des efforts de l'Union parlementaire africaine allant dans le sens d'annuler la dette africaine?
Effectivement, cette question n'arrête pas de constituer l'une des préoccupations majeures de notre institution parlementaire.
Nous l'avons étudiée à maintes reprises avec des propositions de solutions pour ce casse-tête. Comme vous le savez, lors du sommet du G8, trois solutions capitales ont été soumises et le choix est à l'adoption des congressistes. Ces trois solutions s'articulent sur, soit l'allègement de la dette, son annulation, ou bien l'attribution d'aides qui sont de l'ordre de 50 milliards de dollars. La question de la dette africaine est complexe et sans doute pèse lourdement sur les pays africains. Pour ce qui est des propositions de l'Union parlementaire africaine, nous oeuvrons aussi et d'une façon permanente pour l'étude de solutions valables à ce problème.
En votre qualité de citoyen soudanais et secrétaire général de l'Union parlementaire africaine, comment évaluez-vous le projet de paix au Soudan?
Je crois qu'on va droit vers l'instauration de la paix au Soudan. En décortiquant la crise du Soudan, certainement et comme vous le savez, il existe plus précisément deux conflits au Soudan. En ce qui concerne la guerre au Sud, les négociations qui ont eu lieu au Kenya ont abouti à l'instauration d'un gouvernement transitoire et à la suite de cette décision, la crise a été solutionnée. Quant au problème du Darfour, les négociations vont bon train pour mettre fin au conflit opposant le gouvernement aux deux autres parties rebelles. Ces conciliabules qui bénéficient d'un suivi spécial de la part de l'Union africaine ont abouti la semaine dernière à mettre en place des bases devant préparer la signature d'un accord entre les parties en conflit.
L'Union parlementaire africaine travaille constamment et étroitement avec les organisations non gouvernementales, est-ce un principe de base régissant les activités de votre institution?
Effectivement, nous entretenons des relations étroites et excellentes avec les ONG. Ces rapports sont particulièrement d'ordre institutionnel. Nous travaillons surtout avec le Haut commissariat aux réfugiés, avec des ONG africaines spécialisées dans les affaires du développement et des études sur la bonne gouvernance, mais aussi avec environ 220 autres organisations qui luttent contre l'analphabétisme et la pauvreté.
Vous faites aussi, depuis des années, des études sur la lutte contre le sida, y a-t-il un résultat satisfaisant?
Nous n'arrêtons pas également d'étudier cette question qui demeure aussi l'une des plus complexes dans notre continent, à l'instar du problème des dettes africaines. La nouveauté est que cette question a été soumise également à l'examen du sommet du G8 qui a connu la participation de trois présidents africains. Ce qui est important aussi, c'est que certains pays ont pu réduire le nombre des personnes atteintes et ce, grâce à l'enseignement et aux opérations d'information et de sensibilisation.
MM.Amr Moussa et Nabih Berri, respectivement SG de la Ligue arabe et président de l'Union parlementaire arabe, ont plaidé hier, pour l'adoption de la mise en marche du processus des réformes dans les pays arabes; êtes-vous de leur avis?
Certainement, je suis pour des réformes qui devront unifier les décisions et constitueront un prélude à une autre ère de paix et de sécurité.


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