Mourad Saâdi (4eme à partir de la gauche) au milieu de l'équipe Argus Il permettra de proposer des prix sérieux et des transactions dans un cadre légal et sécurisé. Comme annoncé, il y a quelques jours, sur les colonnes de L'Expression, le groupe français Argus arrive sur le marché algérien dans le cadre d'un partenariat avec notre confrère Mourad Saâdi. Ce dernier, rappelons-le, est un fin connaisseur du marché automobile national, dont il a longtemps analysé les contours dans les colonnes de sa publication Le mensuel de l'automobile. Rappelons que Mourad Saâdi a lancé en 2016 une grille de cotation, laquelle se veut un indicateur et une référence pour les citoyens en quête d'un véhicule d'occasion. Cette approche pertinente de l'univers de l'occasion a finalement permis un rapprochement entre Mourad Saâdi et l'équipe de l'Argus et qui se concrétise enfin par le lancement du premier outil dédié à notre pays; www.largus.dz. Le lancement de ce dernier vient d'avoir lieu à la faveur d'une cérémonie de présentation qui a vu la présence des experts du prestigieux groupe et surtout de sa présidente, en l'occurrence la petite-fille du fondateur de l'Argus, Alexandrine Breton Loÿs, mais également celle d'Alexandre Allanic, premier responsable de la cote Argus au Maroc et celle de Fabien Lecoeuche, directeur du développement à l'international. Le lancement de cet outil, désormais effectif, permettra aux professionnels et aux particuliers d'avoir une cote Argus d'un véhicule sur le marché local, ce service sera gratuit dans le cadre de son lancement en version bêta, et sera monétisé courant 2018, une fois que tous les paramètres propres à notre pays seront parfaitement mûris et intégrés. L'on indique qu'il s'agit là d'une plate-forme apprenante et vivante à l'écoute du marché. Elle est animée par les équipes d'experts Argus qui alimentent quotidiennement les bases de données et prennent le service client on line pour les demandes spécifiques. Elle se veut une approche inédite sur le marché algérien. D'autres outils sont par ailleurs annoncés pour le marché algérien, à l'instar de Prevar et Planet VO. Ainsi si la cote de largus.dz propose les valeurs actuelles des véhicules d'occasion, Prevar proposera des scénarios anticipant le comportement des valeurs résiduelles sur les années à venir, ce qui revient à une cote argus dans le futur. Les professionnels, notamment les assureurs et les loueurs sont très friands de ce type d'informations. De son côté, Planet VO, est un logiciel dédié aux gestionnaires de l'activité VO en leur offrant les moyens de maîtriser aussi bien la reprise et la revente des voitures, que les stocks en temps réel et leur publication sur Internet, de même que l'ensemble de l'activité des ateliers comme l'estimation de la remise à niveau du véhicule et de son entretien. Le tout pouvant être coiffé par l'édition des documents administratifs selon les critères de chaque marque et labels, garantissant la qualité des véhicules proposés. Assurément, les citoyens en quête d'un véhicule d'occasion pourront enfin voir clair dans le maquis de l'occasion, un marché jusque-là régenté par une faune de revendeurs et sans garde-fous capables d'orienter vendeurs et acheteurs, dans leurs transactions. L'autre tradition cultivée par l'Argus est l'animation dans chaque pays, où est installé un club Argus. Ce dernier réunit les acteurs de l'univers automobile qui débattront alors des problématiques et des opportunités liées aux véhicules d'occasion. A travers toute une batterie de prestations, le Groupe Argus souhaite aller plus loin pour accompagner la professionnalisation des acteurs qui gravitent autour du métier de la reprise et de la revente. L'activité occasion, une fois maîtrisée, représente un levier de croissance certain pour les professionnels cherchant à pérenniser leur activité dans la vente et le SAV. L'on annonce d'autres services au profit des particuliers lesquels viendront enrichir l'actuelle batterie de prestations. L'objectif ultime étant celui de fluidifier le business pour les constructeurs, les professionnels et l'Etat qui pourra alors prétendre à une fiscalité régulière dans un marché de l'occasion qui pèse deux fois et demi celui du neuf.