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Des salles à «tous» prix
MARIAGE À L'ALGERIENNE ANNABA
Publié dans L'Expression le 16 - 07 - 2005

Jamais auparavant les salles des fêtes d'Annaba n'ont été autant sollicitées que cette saison estivale.
Mariages, fiançailles, circoncision, et aussi célébration de succès professionnels, universitaires ou scolaires et autres «zerdas» ou «arboune» (promesses engageant l'honneur d'une personne de procéder à une contrepartie, adressées aux saints protecteurs en cas de succès d'une quelconque tentative bénéfique, comme celles, faites à «Ras El Hamra ou à Sidi Amar ou Bounechmaya» comme il est de coutume, ont investi ce créneau qui, en fin de compte, est un commerce juteux et rapporte gros. Selon les propos d'un gérant d'une salle des fêtes la plus prisée d'Annaba, située en bord de mer, voulant garder l'anonymat: «Les réservations se font dès le mois d'avril, avec un mariage chaque week-end, jusqu'au mois de juin, où commence la parade d'un mariage un jour sur deux par semaine». Notre interlocuteur ajoute: «Parfois, on refoule ceux qui n'ont pas fait de réservations». Sur le gain, le gérant dira que: «L'année dernière on a fait pas moins de 8,5 millions de dinars nets d'impôts. Et notre chiffre d'affaires est appelé à augmenter, car cet été les salles tournent à plein régime et ira crescendo jusqu'à la fin septembre et même au-delà, puisque après le mois de Ramadan, la salle est prise jusqu'au 31 décembre, car il y a une cérémonie qui va coïncider avec le Nouvel an 2006», nous déclare-t-il.
Il faut reconnaître que l'ère des fêtes-maison et terrasse est révolue. Aujourd'hui place à l'ère des réceptions dans les grands hôtels et les salles des fêtes qui dispensent les familles de tout effort et contrainte, en leur offrant une superficie plus spacieuse, climatisée, sécurisée et disposant d'un service impeccablement agencé.
Et bien entendu, en contrepartie, un budget conséquent.
En effet, à 60.000 DA l'après-midi, 90.000 DA la soirée (durant le week-end ou les jours ouvrables), ce qui n'est pas donné pour certains, la majorité y trouve son compte, puisque les clients disposent de la vaisselle, du mobilier, serveurs (es), cuisiniers et de tous les extras proportionnellement au nombre d'invités. A ce prix-là, adieu galère, tâches ménagères harassantes, exiguïté des lieux et promiscuité, source de mauvais sortilèges et bonjour la vraie détente et l'éclatement pour se défouler et décompresser les tensions accumulées toute l'année.
Que ce soit l'hôtel El Mouna ou le Plazza ou encore la salle du Tassili, El Watan ou le mess des officiers, toutes ces salles des fêtes rapportent gros. A leur cadence d'activité, qui pratiquement est aux alentours de onze mois de l'année, la concurrence malsaine a démarré à une vitesse vertigineuse, d'où même dans les faubourgs ou dans les banlieues de Bône la coquette, ce filon d'or est actuellement exploité d'une manière indéniablement honteuse. Pour peu qu'ils disposent d'un garage spacieux, ou d'un vaste dépôt, ou même d'un terrain à bâtir aux commodités convertibles de suite, des particuliers véreux, véritables charognards, et opportunistes se recyclent le temps de la saison des fêtes en bailleurs de fonds pour des citoyens que l'étroitesse des appartements, qui sont en fait des cages à poules, oblige à solliciter les services de ses suceurs de sang pour zéro service, juste les espaces. Et s'il y a un service, il faut dire qu'il est indigne et scandaleux, avec un mobilier obsolète et brinquebalant dispensé au compte-gouttes, pas de climatisation une chaleur suffocante avec la saleté des lieux décelable à vue d'oeil, tout comme la salle du «Collège syndical» à Chapuis et la salle des «Cheminots», où les rats infestent les cuisines.
Cet afflux vers les salles des fêtes est aussi expliqué par l'interdiction totale de l'utilisation des établissements scolaires pour ce genre de fêtes, comme ce fut le cas dans le temps, où certaines familles célébraient leurs fêtes dans des écoles ou CEM, voire même des lycées, et par manque d'attention et d'entretien, il a été interdit toute célébration dans les établissements obligeant ainsi les familles annabies à se retourner vers les salles et hôtels en payant le prix fort et en cherchant aussi la modernisation. Pourvu que les propriétaires de ces salles des fêtes améliorent les prestations, car pour cette été tout laisse croire que la tension ne fait que s'accentuer. Car déjà 61% des salles des fêtes à Annaba affichent complet jusqu'à la fin septembre, même les DJ sont presque tous réservés en même temps que les salles qui ont un avenir des plus radieux.


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