Le Royaume-Uni et les USA n'ont cessé d'applaudir l'expérience algérienne en la matière. Le ministre d'Etat britannique des Affaires étrangères chargé du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et de la Sécurité internationale M.Kim Howells, est à Alger depuis hier. Selon les prévisions des observateurs, les relations algéro-britanniques devraient connaître un saut qualitatif durant l'année en cours et ce, avec l'entrée en vigueur de l'accord gazier entre Sonatrach et British Petroleum, ce qui permettra de tripler le volume des échanges entre les deux pays pour un montant d'un milliard de dollars. D'ailleurs, le ministre britannique a déclaré qu'«il est chargé par son gouvernement de veiller au renforcement des relations avec l'Algérie», estimant que l'importance de l'Algérie sur le plan régional pèse très lourd et que les relations avec elle devront se développer. Au-delà des rapports d'ordre économique, les discussions avec les responsables algériens s'articuleront aussi autour de la question relative au terrorisme, révèle-t-il à son arrivée à Alger. Ces concertations devraient même donner un coup d'envoi pour une coopération algéro-britannique en matière de lutte contre le terrorisme. C'est un autre facteur de rapprochement. Après que les Britanniques eurent à reconsidérer leur perception du danger terroriste après les attentats de Londres, ils n'hésitent pas de coopérer avec Alger, puisque le Royaume-Uni et les Etats-Unis d'Amérique n'ont cessé d'applaudir l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme. M.Howells, dans une déclaration à la presse, dira que «l'Algérie est un pays ayant une large expérience en matière de lutte contre le terrorisme et un partenaire extrêmement important tant il constitue un fournisseur de taille pour la Grande-Bretagne dans le domaine des hydrocarbures». Il sied de rappeler que les parlementaires britanniques ne se sont pas également gardés d'approuver l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme. M.Donald Anderson du parti travailliste a déclaré, lors de sa dernière escale à Alger en compagnie des parlementaires, que «la situation sécuritaire en Algérie s'est améliorée grâce à la loi sur la concorde civile», mettant en exergue «la disposition du président de la République à parachever ce processus à travers le projet de réconciliation nationale». Le ministre d'Etat britannique chargé du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et de la Sécurité internationale, en visite de trois jours à Alger, a fait savoir qu'il évoquera avec les responsables algériens, durant son séjour, les moyens permettant de développer davantage les relations entre l'Algérie et le Royaume-Uni. Il est également question d'évoquer la question des demandeurs d'asile, l'immigration et aussi les moyens d'élargir le partenariat, à en croire M.Kim Howells. Selon lui, son pays veut élargir le partenariat au-delà du domaine énergétique et encourager les investissements directs au plus grand nombre de segments économiques. Il faut dire que l'Algérie est considérée par le Foreign parmi les plus grands partenaires du Royaume-Uni dans le domaine énergétique, notamment en gaz. Les relations entre les deux pays ont connu une évolution spectaculaire, notamment durant l'année en cours. Une progression qui s'est traduite surtout par la reprise des vols de la British Airways vers Alger. Faut-il rappeler que la visite à Alger de M.Kim Howells est la deuxième du genre après celle effectuée par la baronne Simons au début de l'année en cours.