Le Conseil national des enseignants du supérieur a, dans un communiqué rendu public hier, signé par son coordinateur national, Azzi Abdelmalek, a démenti l'appel à la grève qui a été lancé pour le 14 janvier prochain. «L'appel à la grève a été lancé par des individus parlant au nom du Cnes alors qu'ils sont exclus à la suite d'un conseil de discipline depuis le 16 décembre 2016» affirme le communiqué non sans préciser que la justice a débouté les «exclus» en refusant leur plainte pour faire reconnaître leur «pseudo-congrès qui s'est déroulé à Constantine et faire annuler le nôtre». Le coordinateur national du Cnes affirme que les enseignants qui ont appelé à la grève n'ont pas le soutien de leurs collègues et «essayent aujourd'hui de masquer leurs échecs en se cachant derrière les actions des étudiants». Il a rappelé que «le Cnes, depuis sa création, a toujours refusé d'associer les étudiants à ses mouvements de grève, et a toujours considéré de telles associations comme étant des manipulations inacceptables». Il a enfin, rappelé que «ces individus qui parlent de harcèlement des syndicalistes, ont déjà pris position contre des syndicalistes agressés à l'université Alger 3, en niant leur agression, en direct sur la chaîne Ennahar TV. Par la suite, la justice, a rétabli nos syndicalistes du Cnes dans leurs droits en condamnant les responsables des agressions à la prison ferme».Pour rappel, un débrayage des universités a été annoncé pour le 14 janvier 2018, par la coordination réunie dans le cadre de ce qui est appelé «la tripartite universitaire».