Programmé par la section locale et annoncé par placardage dans toute la ville, le meeting populaire de ce mercredi a eu lieu à 10 h devant le siège de l'APC de Tazmalt, laquelle fut fermée au public. Sous des slogans tels que: «Non au coup de force contre les représentants légitimes du peuple» ou alors «Halte au mépris et à la destruction de la Kabylie et de l'Algérie», des orateurs ont tour à tour prononcé des discours qui pour certains ont été des rappels historiques quant au parcours du plus vieux parti d'opposition et pour d'autres des constats sur la situation actuelle de la région et/ou de la localité. Ceci fera dire à un participant que «le sang de nos martyrs ne veut pas sécher sur cette terre» et d'ajouter «non à la violence» Elus communaux et élus locaux du parti ont, chacun à leur manière, fait état d'un «niet catégorique» quant au départ des communes, faisant savoir à l'auditoire qu'il s'agit là d'un mandat électif qui ne peut leur être retiré que par l'électorat à terme échu. Ceci dit, un des intervenants lancera un certain nombre de fléchettes après déballage de «sa marchandise politique» à certains autres partis en disant à peu près cela: «Ceux qui veulent gérer les affaires de la commune n'ont qu'à attendre 2007» avant de «regretter le fait que certains aient eu à accepter la compétition électorale des partielles de Kabylie» avant même de s'assurer de la tenue de ces dernières. Une insistance particulière a été faite par le dernier intervenant K.T (ex-secrétaire national) quant à la manière de présenter le refus de partir et à la façon dont se fera l'opposition. Il dira qu'il ne saurait être question de «brûler des pneus» ou de «barrer les routes» et encore moins «d'incendier les structures publiques» «Nous continuerons notre combat pacifiquement et en citoyens responsables et engagés», ajoutera-t-il. Tout cela et beaucoup de rappels ont été dits et faits devant une assistance moyenne renflouée par le marché hebdomadaire qui se tient mercredi et jeudi.