Il s'avère que les supporters mouloudéens commencent à s'impatienter en voyant leur direction échouer dans les négociations entamées avec certains joueurs qu'elle souhaite engager avant le 15 janvier, date de clôture de la période des transferts d'hiver. Le président du MC Oran, Ahmed Belhadj, qui peine à engager de nouvelles recrues à l'occasion du mercato hivernal, fait l'objet d'une grosse pression de la part des supporters et de l'entourage de son équipe pensionnaire de la Ligue 1. Alors que le mercato amorce son virage décisif, le premier responsable du club phare de la capitale de l'Ouest n'a pas encore réalisé la moindre transaction, au moment où ils sont déjà quatre joueurs de son effectif à avoir plié bagage (Souibah, El Amali, Hassani et Ouchene). Cette situation commence à irriter les fans oranais, qui n'ont d'ailleurs pas hésité à manifester leur colère lors de la précédente rencontre à domicile dans le cadre des 32es de finale de la coupe d'Algérie contre le MCB Oued Sly (Inter-régions). Au cours de ce match, ayant vu les locaux s'imposer par la plus petite des marges, personne parmi les dirigeants, entraîneurs et joueurs, n'a été épargné par les supporters. Une attitude déplorée à l'issue du match par le premier responsable de la barre technique, le Tunisien Moez Bouakaz, qui a critiqué pour la première fois et ouvertement la galerie des Hamraoua, estimant que leur comportement était «incompréhensible». Il s'avère que les supporters mouloudéens commencent à s'impatienter en voyant leur direction échouer dans les négociations entamées avec certains joueurs qu'elle souhaite engager avant le 15 janvier, date de clôture de la période des transferts d'hiver. Un autre échec a été enregistré dans ce chapitre, après que l'enfant du club Sid-Ahmed Aouadj, libéré par le MC Alger et qui a négocié pour un retour au MCO, a filé dimanche à l'ES Sétif, le champion en titre. Cela ne fait du reste qu'enfoncer le président Belhadj qui se retrouve dans l'embarras et qui a du mal à faire face à la concurrence d'autres clubs de l'élite à laquelle il est confronté, d'où ses échecs à répétition depuis le début du mercato hivernal. Du coup, le patron oranais se tourne vers la Chambre de résolution des litiges (CRL) de la Fédération algérienne de football (FAF) qui va rendre incessamment son verdict, au sujet de plaintes déposées par certains joueurs qui l'intéressent, contre leurs clubs respectifs. Le numéro un du MCO espère voir ces joueurs libérés automatiquement par la CRL pour pouvoir les engager, même si, en se référant à la presse spécialisée, les éléments concernés font également l'objet de convoitises de la part d'autres formations de la Ligue 1. Pour sa quatrième saison à la tête du MCO, Belhadj risque de vivre une deuxième partie d'exercice délicate s'il ne parvenait pas à renforcer son effectif, alors que son entraîneur Bouakaz s'est empressé jeudi dernier, à la fin du match de coupe, à prévenir qu'exiger le titre des siens était une doléance «irréaliste». Le MCO a terminé à la 6e place la phase aller avec 22 points, accusant un retard de 9 unités sur le leader, le CS Constantine. Le dernier titre en championnat de la formation d'«El-Bahia», dont les supporters ont fêté dimanche soir l'anniversaire de sa fondation le 1er janvier 1946, remonte à 1993, alors que l'équipe n'a plus remporté la coupe d'Algérie depuis 1996.