Le FLN, le RND et le MSP, vont participer activement à cette consultation. Les partis composant l'Alliance, à savoir le FLN, le RND et le MSP, contactés par téléphone se disent prêts pour participer activement au référendum et que le fait qu'il précède les élections partielles ne posait aucun problème. Dans notre édition d'hier, nous rapportions que des sources officielles autorisées ont affirmé que l'échéance électorale se tiendra au mois de septembre. Le parti du FLN, par la voix de son secrétaire national à la communication Saïd Bouhadja, nous a déclaré s'agissant du référendum sur la réconciliation nationale que «le FLN avec ses militants et sa direction seront prêts au rendez-vous». «Nous sommes les premiers à avoir soutenu le président dans son projet de réconciliation, a-t-il ajouté, nous serons la locomotive à l'avant-garde des forces politiques qui conduiront ce projet jusqu'à sa réalisation complète et entière. Nous nous préparons pour sensibiliser les citoyens pour aller nombreux vers les urnes et permettre au pays de recouvrer sa stabilité et sa quiétude. Les citoyens pourront après cette consultation populaire retrouver la confiance et vivre en paix. Pour notre parti, a-t-il enchaîné, la campagne pour la réconciliation nationale a commencé il y a belle lurette, nous aurons à l'aborder durant l'université d'été qui se déroulera du 27 au 30 août prochain pour laquelle on a mis en place 10 ateliers. Nous tiendrons également la réunion ordinaire du Conseil national. Pour le référendum, nous sommes prêts et nous y participerons en force». Quant au chargé de la communication du MSP, Farouk Tiffour, «le référendum est le bienvenu, nous l'attendons depuis des années. Nous avons commencé la campagne pour la réconciliation nationale depuis 1992, nous avons battu le pavé pour la concorde civile et nous en faisons autant pour la réconciliation nationale. Nous avons débuté la campagne pour ce projet en juin dernier et chaque semaine durant nos meetings, nous louons le mérite de l'initiative du président de la République. Nous attendons le document qui sera soumis à référendum. De toutes les manières quel que soit son contenu nous y répondrons positivement». Au RND, c'est la même position qui est adoptée s'agissant du référendum pour la réconciliation nationale. «Quand le président décidera de la date nous irons en force», nous a déclaré le sénateur Chihab. Il nous affirmé qu'«il n' y aura pas d'université mais plutôt des regroupements régionaux qui sont plus fructueux et plus mobilisateurs». Le secrétaire général du FLN nous avait révélé qu'il n'existait pas de texte de loi mais un document sur lequel devra trancher le peuple et c'est sur la base de ce document qu'un texte de loi sera élaboré et passera par les canaux habituels pour examen et adoption. Le document qui fera l'objet d'un référendum est, selon le représentant du président, «censé répondre aux attentes de toutes les couches concernées. Il englobe toutes les victimes du terrorisme et tous les acteurs impliqués dans la crise politique». Farouk Ksentini président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l'Homme (Cncppdh) nous a affirmé que «la tenue du référendum en matière de timing est techniquement possible et légale d'autant qu'elle répond à un impératif d'intérêt national. S'agissant des délais, ils seront respectés et le mois de septembre est parfaitement indiqué, de même qu'il coïncide avec la rentrée sociale. La procédure est autorisée par la loi. Le président a le droit de convoquer le corps électoral ayant trait au référendum. Le pays a besoin de cette initiative qui est opportune. Elle lui permettra de tourner la page sur la tragédie nationale. Il faut insister sur le caractère démocratique de la démarche. Le président ne l' impose pas, il la propose au peuple qui sera souverain dans sa décision». A souligner que le texte fondamental est très clair concernant les prérogatives du président de la République. L'article 77, alinéa 8 de la Constitution dans le chapitre relatif à l'organisation des pouvoirs stipule que «le président peut, sur toute question d´importance nationale, saisir le peuple par voie de référendum».