L'été en Kabylie est toujours, on devrait plutôt dire traditionnellement, signification de pénurie d'eau en Kabylie. L'Algérienne des eaux semble se contenter de gérer la crise en essayant de parer au plus pressé surtout quand les choses sont sur le point de se compliquer en ravitaillant durant une ou deux journées, par camion-citerne, les villes et villages qui crient leur manque d'eau. Ainsi, et après plusieurs articles de presse rapportant les manques flagrants de ce précieux liquide, l'ADE poursuit doucement et sûrement sa «politique» du laisser faire ! Ainsi, les villages de Fréha ou encore ceux de Timizart et de Ouaguenoun comme les villages de Maâtkas et la ville de Boghni tout comme certains quartiers des Ouadhias et l'on oublie dans cette liste... l'eau est une denrée bien rare! Passe encore, si l'ADE ne s'évertue pas à faire payer aux consommateurs des factures jugées par tous aussi indécentes qu'inappropriées! Aujourd'hui, les citoyens lassés de faire la chaîne devant les bureaux de l'ADE qui se contente d'enregistrer les doléances, disent réfléchir à un moyen radical de dire à cette entreprise que sa gestion de l'eau est des plus obsolètes! Dire qu'il fut un temps où cette entreprise était à la pointe des services publics ! Un citoyen de Maâtkas, furieux de ne plus voir d'eau dans son robinet depuis, au bas mot, un long mois dira: «L'eau qui appartient à tous est désormais entre les mains d'une entreprise qui en fait un bien inaccessible!» La colère est en certains endroits de Kabylie des plus extrêmes et les populations, y compris dans les djemaâ, ont désormais inscrit ce point à l'ordre du jour de leurs réunions! Il est impératif, voire urgent que l'ADE change sa perception des choses et se retrousse franchement les manches!