Le-vice-président de la Ligue de football professionnel, Faouzi Guellil, a nié, hier, avoir présenté sa démission précisant qu'il avait été plutôt éjecté de son poste. «Je me considère éjecté de mon poste suite à la décision de la Fédération algérienne de football (FAF) de geler les activités de la LFP», a déclaré Guellil. La FAF avait décidé, en début de semaine passée, de mettre fin aux fonctions du président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, en application de l'article 20 de la convention liant les deux instances, rappelle-t-on. La première structure footballistique nationale a procédé par la suite à la mise en place d'un directoire pour gérer les affaires de la LFP en attendant l'organisation d'une assemblée générale élective dans les prochaines semaines. «J'ai personnellement assisté à l'installation du nouveau directoire par le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, et certains de ses assistants, après quoi, on m'a signifié que je devais partir avec le président de la LFP. Idem pour le secrétaire général de la LFP, Sid Ahmed Yahiaoui», a encore souligné Faouzi Guellil, qui n'écarte pas l'éventualité de faire appel aux instances compétentes. Les relations entre le président de la FAF et le président de la LFP n'ont jamais été au beau fixe depuis l'élection du premier en mars 2017. L'affaire des licences des nouveaux joueurs attribuées à l'ES Sétif, alors que cette formation était interdite de recrutement lors du mercato hivernal, a été la goutte qui a fait déborder le vase entraînant la décision du bureau fédéral de mettre un terme aux fonctions de Kerbadj et ses proches collaborateurs, que sont le vice-président et le secrétaire général.