Cherif Mellal promet la stabilité L'élection de Cherif Mellal comme président a pu avoir lieu après que certains actionnaires lui aient vendu des actions. La réunion des actionnaires de la JSK s'est finalement tenue hier au siège, situé à la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou. Mais comme attendu, il ne pouvait en être autrement qu'avec des incidents. Toutefois, l'objectif assigné à cette assemblée a été atteint par la désignation de Cherif Mellal à la tête du conseil d'administration de la Sspa/ JSK. Hier donc, dès les premières heures de la journée, des supporters étaient sur les lieux. La tension était palpable, ce qui était logique, vu l'enjeu. Ce qui devait arriver arriva finalement. Alors que tous attendaient la fin de la réunion et la conférence de presse programmée, la surprise est venue de Hannachi qui a quitté la séance en claquant la porte. «Je ne veux pas cautionner ce qui se passe à la JSK», affirmait-il devant la presse et la foule de supporters qui l'acclamait. «Hannachi président!», hurlaient alors ses inconditionnels venus en masse. La sortie de l'ex-président, qui a provoqué un véritable tohu-bohu dans les allées du siège et à ses alentours n'a cependant pas pu détourner les actionnaires de l'ordre du jour de leur réunion. A sa sortie de la réunion, sous bonne escorte, Cherif Mellal a, devant la foule qui l'attendait, affirmé que tout s'était bien passé. Les actionnaires venaient, en effet, de le consacrer président du conseil d'administration. Le seul hic est que son élection ne semblait pas être à la majorité. Sitôt sorti de la réunion, le nouveau président du conseil d'administration est remonté dans son véhicule et a quitté les lieux. Il ne tiendra pas de conférence de presse, comme attendu. La confusion et l'ébullition qui y régnaient ne permettait en effet pas une quelconque rencontre avec la presse. Dans les couloirs du siège, une anarchie indescriptible régnait encore alors que tous les responsables et les actionnaires ont quitté les lieux. Les organisateurs ne pouvaient pas contenir les supporters qui refusaient d'attendre dehors la fin de la réunion. Il aura fallu recourir aux bousculades pour les faire reculer. L'élection de Cherif Mellal comme président a pu avoir lieu après que certains actionnaires lui aient vendu des actions. Toutefois, selon certaines sources présentes sur place, ce sont les membres de l'association sportive qui ont pesé de tout leur poids pour ouvrir la voie à ce jeune investisseur résidant en Allemagne. Juste après sa nomination, le nouveau président du conseil d'administration a nommé un directeur en la personne de Nassim Ben Abderrahmane. L'intégration de ce conseil, même si les choses ne se sont pas totalement passées comme prévu, permettront à Cherif Mellal d'agir avec plus d'aisance. Selon les mêmes sources, le conseil d'administration se réunira après la fin de l'année fiscale pour confirmer l'élection de Mellal. Les prochaines réunions ne seront pas moins tumultueuses car d'ores et déjà, Hannachi a voulu marquer son territoire au sein du directoire. Pour lui, Mellal n'a pas respecté sa promesse de ramener 50 milliards. Enfin, notons que l'élection de Cherif Mellal comme président du conseil d'administration des Jaune et Vert est un signe du retour de la stabilité, du moins si les choses évoluent dans le bon sens. La méthode de ce jeune président montre déjà des signes d'intransigeance quant à la légalité et au pragmatisme. Le maintien de Noureddine Saâdi a été l'oeuvre de Mellal qui a, contre vents et marées, décidé de lui renouveler sa confiance à la barre technique des Canaris.