Les plus hauts responsables de l'Etat saluent la mémoire du secrétaire général du Mouvement démocratique et social (MDS), El Hachemi Chérif, décédé à l'âge de 66 ans. Le qualifiant «d'homme d'idéal et de conviction», le président de la République, dans un long message, adressé à la famille du défunt, note avoir «appris avec une profonde affliction la disparition d'El Hachemi Cherif, des suites d'une longue maladie, qui l'a longtemps éloigné de la scène politique, cependant, il s'attacha, jusqu'à son denier souffle, à ses idéaux, ses opinions et ses positions nationalistes qu'il exprimait ouvertement». Le chef de l'Etat affirme que le défunt «compte parmi les compétences algériennes aux positions et convictions idéologiques et politiques claires». L'Algérie, poursuit le texte du président, perd l'un des ses valeureux fils, qui lui témoigna fidélité et dévouement, sacrifiant sa vie pour son développement et sa prospérité et défendant avec force ses convictions, tout en rappelant qu'il plaida tout au long de son combat pour l'édification d'une société moderne au diapason de son époque et dans le respect des lois de la République. L'homme est décrit comme ayant une vision claire du projet de société qu'il défendait. M.Bouteflika n'omet pas dans son message de rappeler le passé révolutionnaire de ce moudjahid. «Il était l'un des vaillants fils de l'Algérie qui ont marqué la vie politique, puisqu'il s'engagea très jeune dans la lutte de Libération nationale, où tout le monde lui reconnaît son dévouement, son abnégation et son sérieux, outre son profond attachement à ses positions et à ses principes» souligne encore le président de la République. M.Ouyahia, chef du gouvernement, salue de son côté la mémoire du disparu en soulignant que la disparition d'El Hachemi Chérif, constitue «une perte pour la scène militante en Algérie, car il était l'un des ses membres éminents sur les plans politique et partisan». Ouyahia note dans sa missive de condoléances adressée à la famille du défunt que: «C'est avec une immense affliction et émotion que j'ai appris le décès d'El Hachemi Chérif des suites d'une longue maladie qui l'a éloigné de la scène partisane» En cette douloureuse circonstance M.Ouyahia n'a donc pas manqué de présenter, en son nom et au nom du gouvernement, ses «sincères condoléances à la famille du défunt et aux militants de son parti». M.Bensalah, pour sa part et en sa qualité de président du Conseil de la nation, a affirmé, que par la disparition d'El Hachemi Chérif, l'Algérie a perdu l'un de ses enfants nationalistes au riche parcours militant qualifiant le défunt de «militant politique fidèle à ses positions et ses idées à travers lesquelles il a contribué à l'enrichissement et à la relance du pluralisme et de la liberté d'expression en Algérie». S'exprimant au nom du plus vieux parti politique du pays, M.Abdelaziz Belkhadem a fait part dans un communiqué de «sa profonde tristesse à l'annonce du décès du premier responsable du MDS, présentant ainsi en son nom et au nom de sa formation ses sincères condoléances à la famille du défunt.» Le RND, dans un communiqué, déplore la mort du secrétaire général du MDS, EL Hachemi Chérif. Il y qualifie ce dernier d'«honorable fils» de l'Algérie en notant qu'«avec sa disparition, l'Algérie a perdu un de ses honorables enfants qui ont consacré leur vie au service de la nation». D'autres personnalités d'envergure n'ont pas manqué de réagir, à l'image de Hocine Aït Ahmed qui, dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, s'est dit «très peiné». L'on notera également la réaction de Malika Matoub qui estime que El Hachemi Chérif est «un exemple pour des millions d'Algériennes et d'Algériens». En parallèle aux plus officielles réactions, l'Adem (Association nationale de l'économie de marché) dans un communiqué adressé à notre rédaction, et par la voix de son président, M.Abderrahmane Mebtoul, annonce avoir appris avec une profonde tristesse le décès d'El Hachemi Chérif. Il y est également écrit que El Hachemi Chérif et Abderrahamane Mebtoul, depuis de longues années, ont toujours eu, avec un respect partagé, malgré des divergences somme toutes naturelles, des débats contradictoires, source d'enrichissement mutuel, privilégiant toujours les intérêts supérieurs du pays.