Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a affirmé avant-hier que le défunt El-Hachemi Chérif, secrétaire général du Mouvement démocratique et social (MDS), compte parmi “les compétences algériennes aux positions et convictions idéologiques et politiques claires”. Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt El-Hachemi Chérif, le président de la République souligne que le défunt El-Hachemi Chérif “demeura tout au long de sa vie attaché à ses positions pour lesquelles il milita, en s'armant d'esprit d'analyse, de la force d'argument et de la pertinence de l'opinion”. “L'Algérie perd, ajoute M. Bouteflika, l'un de ses valeureux fils, qui lui témoigna fidélité et dévouement, sacrifiant sa vie pour son développement et sa prospérité et défendant avec force ses convictions”, tout en rappelant qu'“il plaida continuellement pour l'édification de la société moderne, au diapason de son époque et dans le respect des lois de la République et qu'il avait une vision qui était conforme au projet de société qu'il prônait, se basant sur sa conviction idéologique”. Le président Bouteflika rappelle, par ailleurs, que le défunt “était l'un des vaillants fils de l'Algérie qui ont marqué la vie politique, puisqu'il s'engagea très jeune dans la lutte de Libération nationale, où tout le monde lui reconnaît son dévouement, son abnégation et son sérieux, outre son profond attachement à ses positions et à ses principes”. “Après l'indépendance de l'Algérie, ajoute le président Bouteflika, il occupa de nombreux postes de responsabilité au sein de l'Etat, il fut nommé chef de daïra, avant d'exercer longtemps comme cadre à l'entreprise de la Radio algérienne, comme réalisateur, où il demeura un élément influent au sein du syndicat de l'entreprise”. Le président de la République souligne à cet égard que le défunt “montra un exceptionnel talent en matière d'expression, de persuasion et d'influence”, tout en ajoutant qu'“à l'ère de l'ouverture politique en Algérie, il dirigea le parti de l'Avant-Garde socialiste, le parti Ettahadi, puis le Mouvement démocratique et social (MDS), où il contribua efficacement tout au long de ces dernières années à la relance de la vie politique, médiatique et culturelle”. Synthèse APS