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Ould Kaddour dément
RUMEURS SUR UNE PRETENDUE CESSION DES PARTS DE SONATRACH
Publié dans L'Expression le 10 - 02 - 2018

«Faire participer des partenaires étrangers dans l'exploration est une stratégie économique qui permet le partage des risques liés aux investissements en cas d'un sinistre. C'est du business», a expliqué Ould Kaddour.
L'idée de céder des parts et de transférer le contrôle de certaines filiales par Sonatrach à des partenaires étrangers est, selon le P-DG de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour, simplement fausse et infondée. En visite avant-hier à Hassi R'mel, ce dernier n'est pas y allé par quatre chemins pour affirmer que le groupe Sonatrach appartient totalement à l'Algérie. «Le groupe Sonatrach appartient à 100% et pour toujours à 100% à l'Etat algérien et il n'y a pas de négoce dans cela», a-t-il coupé court, en précisant que les médias ayant relayé cette information ont mal interprété et déformé les propos du vice-président Activité exploitation et production auprès de Sonatrach accordés à la Radio nationale. Pour Ould Kaddour, son cadre voulait dire que Sonatrach va recourir aux partenaires étrangers, afin de partager les risques liés aux investissements. «C'est une stratégie économique (...) nous essayons de ramener des partenaires pour partager le risque avec eux. C'est du business», a-t-il soutenu, en indiquant que faire participer un partenaire dans la prospection et le développement d'un champ comporte l'avantage de l'accès à la technologie et à des fonds. Par ailleurs et au-delà de ces explications, en répondant ainsi, Ould Kaddour met un terme à une polémique qui allait s'avérer dangereuse et indésirable en ce moment pour l'Algérie. Il s'agit des spéculations de certaines mauvaises langues quant à la remise en cause de la souveraineté de l'Algérie sur Sonatarch. En d'autres termes, sa privatisation. Il faut dire que la polémique allait s'avérer inéluctablement dangereuse car l'idée en question avait déjà fait écho auprès des Algériens. En effet, ces derniers se rappellent tous de l'intervention du président de la République, il y a quelques années, pour rejeter la nouvelle loi sur les hydrocarbures, initiée par le ministre de l'Energie d'alors et qui allait être adoptée par le Parlement.
En plus de couper la route à ces défaitistes, la réponse du P-DG de Sonatrach se veut aussi une assurance quant aux capacités financières de l'Algérie. Et ce, en ce sens que l'Algérie n'est pas à la recherche des partenaires étrangers pour leur céder des parts du champ, pour qu'ils s'en occupent, mais elle veut seulement des partenaires avec qui elle peut partager des risques inhérents à l'exploration. Un stratagème qui est, faut-t-il le relever, adopté de par le monde par tous les pays pétroliers. Son adoption est une assurance pour la société et le capital de cette dernière. Mieux encore, c'est une protection. C'est le cas de le dire, car selon les termes employés par Ould Kaddour, Sonatrach est en réalité à la recherche des compagnies d'assurances dont le rôle pourrait s'avérer salutaire en cas d'un sinistre. Sur un autre plan, il est à noter que le groupe Sonatrach a pu, malgré les aléas qu'il connaît depuis la fin de 2014, soit depuis le recul des prix du baril, maintenir à la fois son plan de modernisation(extension) que sa politique de recrutement. Le groupe a en effet toujours continué à recruter et explorer y compris à l'étranger, particulièrement en Libye. La raison de ces résultats, selon les experts, est le fait que le groupe Sonatrach dispose d'un plan et d'une stratégie à long termes. Ils peuvent aller, indique-t-on, jusqu'à vingt ans. La preuve est que le groupe Sontrach s'est développé durant même les années 1990 où le prix du baril ne dépassait pas les 9 dollars. Notons que la société Sonatrach est l'une des plus puissantes au monde. Elle occupe selon les classements officiels de l'OPP la 11e place. Au vu du potentiel dont elle dispose, l'Algérie en termes des champs de pétrole non -exploités, le groupe Sonatrach a de très beaux jours devant lui. Dans ce cens, il faut que selon les spécialistes en énergies, le potentiel de l'Algérie n'est utilisé qu'à raison de 20%. L'ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal l'a fait savoir à maintes reprises lors de ses sorties à travers le pays. En plus du pétrole conventionnel, l'Algérie dispose, affirme-t-on, d'un potentiel énorme, en matière de gaz de schiste. Son exploitation fera de l'Algérie un pays producteur de l'énergie par excellence.


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