Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est déclaré mardi soir «profondément inquiet» face à la situation qui prévaut dans la Ghouta orientale, près de Damas. «Le secrétaire général est profondément inquiet devant la situation qui s'aggrave dans la Ghouta orientale et son impact dévastateur sur les civils», a rapporté le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric. Des frappes aériennes syriennes et russes sur l'enclave rebelle proche de Damas ont tué 106 civils mardi, selon une ONG, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (Osdh, basé en Grande-Bretagne). Lundi, 127 civils avaient été tués, selon la même source. M. Guterres a appelé toutes les parties à respecter les principes fondamentaux du droit humanitaire, notamment sur la protection des civils pendant les conflits armés, a dit son porte-parole. «Près de 400.000 personnes dans la Ghouta orientale sont soumises à des frappes aériennes et des bombardements», a déclaré M. Dujarric, indiquant que ses résidents «vivent dans des conditions extrêmes, en particulier la malnutrition».