Le président Zetchi rattrapé par les casse-têtes A l'approche de la fin de la saison, les polémiques et les contestations ne cessent de prendre de l'ampleur et risquent même de compromettre sérieusement le déroulement des championnats, au vu de la légèreté avec laquelle la FAF est en train de gérer ces dossiers. Le bureau du directoire de la Ligue de football professionnel (LFP) se retrouve cette semaine avec de gros dossiers à gérer cette fois-ci et ce, à cause justement d'une mauvaise gestion, alors qu'il fustigeait justement le président Mahfoud Kerbadj et son conseil d'administration de cette même tare! La meilleure preuve de la mauvaise gestion n'est autre que la tergiversation de la commission de la coupe d'Algérie pour ne domicilier qu'un seul match des quarts de finale de cette compétition populaire. Rester plus d'une semaine sans décider du lieu et de la date de son déroulement avec fermeté est une faute professionnelle grave pour des gestionnaires censés appliquer la réglementation. Pourtant, la loi est très claire là-dessus. La JS Kabylie a bel et bien tort dans ce cas dans la mesure où, selon les informations de la FAF, les responsables de l'équipe kabyle ont été destinataires d'une demande pour choisir le stade où devrait se dérouler cette rencontre des quarts de finale contre l'USM Blida, au lendemain du tirage au sort. Selon la FAF, les responsables kabyles n'ont pas répondu à cette proposition. Et d'ailleurs, le président de la commission de la coupe d'Algérie, Noureddine Bakiri, qui le déclare. Si tout au début, les responsables de la commission de la coupe d'Algérie avaient été bien fermes dans l'application des règlements, il n'y aurait pas eu du tout ce nouveau «scandale» à ajouter à la FAF du président Zetchi. Plus grave encore, cette commission de la coupe d'Algérie a été incapable de prendre une décision qui lui revient de droit. La preuve, elle a attendu la décision du président de la FAF pour ce faire. C'est donc à se demander à quoi sert-elle si elle se référerait au président de la FAF. Cette problématique de la domiciliation de la JSK au stade du 5-Juillet suite au refus des responsables de la JSK de choisir un autre terrain, s'est répercutée sur la programmation du championnat. La preuve, l'USM El Harrach, qui devrait jouer son match de la 22e journée du championnat contre la JSK ce vendredi est surprise par la décision de la FAF de reporter cette rencontre d'une journée, soit samedi prochain. Les responsables de l'USMH refusent donc de jouer à cette date en guise de contestation d'une programmation chamboulée et hasardeuse! Et c'est donc un autre dossier sur le bureau du directoire de la LFP qui doit être réglé ces jours-ci. D'autre part, le CS Constantine, lui, demande le report de son match contre le CR Belouizdad, pour le compte de la 23e journée, jusqu'épuisement des matchs retards de la 22e journée, ce qui est bien logique. Un nouveau dossier à traiter au moment où l'US Biskra conteste l'arbitrage et le jeu de coulisses alors que l'ES Sétif compte bien récupérer les points du match contre l'US Biskra et cette affaire du joueur Mebarki non résolue justement pour améliorer son classement... Ce sont autant de problèmes qui ont surgi à cause de la mauvaise gestion de ceux qui ont pris la charge de la LFP de Kerbadj. La Commission fédérale d'arbitrage, la commission de discipline et la commission de la coupe d'Algérie se trouvent donc bien sous les feux des critiques. Et c'est le football national qui paie l'incompétence des gestionnaires qui n'arrivent même pas à appliquer leurs propres règlements!... S. M.