Le président syrien a été ferme réitérant, dimanche, que l'armée syrienne poursuivra sa missionn jusqu'à la libération totale du territoire syrien Le président syrien, Bachar al-Assad, a dans une déclaration à l'issue de sa rencontre avec le ministre adjoint iranien pour les Affaires politiques, Hussein Jaberi Ansari, abordé «la campagne médiatique et politique menée contre la Syrie pour animer le terrorisme». Le président syrien, Bachar al-Assad, a déclaré dimanche soir que les forces gouvernementales poursuivront leur offensive contre les terroristes dans la Ghouta orientale, faisant savoir que «l'état humanitaire présenté par l'Occident est un mensonge ridicule», a rapporté l'agence de presse syrienne Sana. Le président a dans une déclaration à l'issue de sa rencontre avec le ministre adjoint iranien pour les affaires politiques, Hussein Jaberi Ansari, abordé «la campagne médiatique et politique menée contre la Syrie pour animer le terrorisme». Il a affirmé, à cet effet, que l'Etat syrien continuera à lutter contre le terrorisme et que l'opération de la Ghouta s'inscrit dans ce cadre, précisant que l'Etat syrien avait commencé la lutte contre le terrorisme partout en Syrie. «La plupart des civils y habitant veulent se rendre dans les zones tenues par le gouvernement», a-t-il ajouté, en estimant que l'opération militaire contre «les terroristes» et l'établissement d'un cessez-le-feu dans cette zone pour permettre aux civils de partir n'étaient pas contradictoires. Concernant l'état humanitaire et l'acheminement des aides, M. al-Assad a déclaré que «l'état humanitaire dont parle l'Occident à tous les niveaux est un mensonge ridicule et personne ne le croit». Il a tenu ces propos alors qu'une pause humanitaire soutenue par la Russie est observée à la Ghouta orientale chaque jour pendant cinq heures depuis la semaine dernière afin de permettre aux civils de partir. Mais aucun d'entre eux n'a pu quitter la Ghouta orientale et aucun convoi humanitaire n'a pu y entrer. Le gouvernement accuse les rebelles d'empêcher les habitants de partir. Dimanche, l'ONU a déclaré qu'elle envisageait d'apporter prochainement une assistance humanitaire à la Ghouta orientale. «Nous espérons que le convoi pourra s'y rendre comme prévu et qu'il sera suivi par d'autres convois», a déclaré Ali al-Za'tari, coordinateur humanitaire de l'ONU en Syrie. Depuis la prise de la Ghouta orientale en 2012, les rebelles ne cessent d'attaquer Damas, soit en tirant des obus de mortier et des roquettes, soit en menant des tentatives d'incursion. Dans une résolution adoptée le 24 février, le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé toutes les parties syriennes de cesser le feu immédiatement et d'observer une trêve humanitaire d'au moins 30 jours dans l'ensemble du pays. Deux jours après, la Russie a proposé une pause humanitaire quotidienne de cinq heures à la Ghouta orientale.