Enfin un dénouement pour une histoire qui n'a que trop duré La JSK a finalement opté pour le stade où elle va accueillir l'USM Blida le 16 mars prochain, pour le compte des quarts de finale de la coupe d'Algérie. Il ne restait hier que la réponse de la FAF pour officialiser le stade du 8-Mai 1945 de Sétif. La direction de la JSK expliquait son choix pour ce stade par la forte présence de ses supporters et de sa ressemblance avec le stade du 1er-Novembre. Tout le monde aura cru à la fin de ce cauchemar qui a duré plusieurs semaines. Des rebondissements inattendus ont marqué ces derniers jours. Des déclarations contradictoires ont émaillé cette rencontre qui prend les allures d'une véritable affaire. Mais hier, tard dans la soirée, des sources proches de la direction du club kabyle évoquaient un probable refus de la fédération d'accéder à la demande de la JSK. Cette dernière aurait opposé une fin de non-recevoir à cause de l'incapacité du terrain de la ville de Sétif à accueillir un match des quart de finale selon les lois de la FAF qui stipulent que les gradins doivent pouvoir accueillir plus de 20 000 spectateurs. De toute façon, jusqu'à hier en fin de journée, c'était encore la bouteille à l'encre. Une décision qui viendrait ajouter de la confusion au flou qui entoure cette rencontre, somme toute banale. Des pays ont organisé des finales de Coupes du monde alors qu'une rencontre de quart de finale de la coupe d'Algérie fait couler autant d'encre. Hier donc, des voix au sein de la maison JSK déterraient des fautes commises bien avant l'arrivée de Cherif Mellal, à savoir accepter l'homologation avec 14 000 places alors que le stade du 1er-Novembre avait une capacité beaucoup plus grande. Toujours au même chapitre, la fédération, précisait-on, avait mis à la disposition de la JSK des terrains qui répondaient à cette exigence. Il s'agit des stades Chahid Hamlaoui de Constantine, du 24 Février de Sidi Bel Abbès, du 19 mai de la ville de Annaba et du 5-Juillet à Alger. Les autres choix ont été balayés pour non-conformité des terrains. Aussi, le choix de la JSK n'a pas été validé par la FAF. Ce qui a remis la machine au point zéro. D'autant plus que le président de la JSK déclarait sur une chaîne de télévision, avant-hier, qu'il ne jouerait pas au stade du 5-Juillet même s'il devait jouer au stade Mustapha-Chaker de Blida. Par ailleurs, notons qu'au niveau de la barre technique, le coach Youcef Bouzidi risque de diriger ses poulains depuis les gradins. Jusqu'à hier, le conflit avec Noureddine Saâdi durait encore, mettant le nouveau coach dans l'impossibilité de signer son contrat. Ce qui n'a, pour autant, pas empêché Bouzidi de préparer la rencontre de championnat face à l'USM El Harrach. Un match capital pour les deux équipes qui se démènent pour sortir de la zone rouge de la relégation. Optimiste, Bouzidi affirmait, à la fin de la séance d'entraînement, qu'il jouera pour les trois points. La JSK, malgré le sursaut face à l'USM Bel Abbès, reste toujours menacée par la relégation. Mais c'est l'USMH qui est la plus proche du gouffre.