Le président Mellal doit trancher dans les heures qui suivent les supporters, eux, avaient manifesté l'intérêt pour le stade de l'Unité maghrébine de Béjaïa. Jusqu'à hier après-midi, la direction de la JSK était en conclave pour le choix du terrain qui va abriter la rencontre face à l'USMB, comptant pour les quarts de finale de la coupe d'Algérie. Le choix a été proposé par la FAF qui s'était réunie avant-hier avec le président Cherif Mellal. Toutefois, bien avant la réunion d'hier, en fin de journée, deux terrains semblaient déjà retenir l'attention des dirigeants de la JSK. Les stades du 20-Août 1955 à Bordj Bou Arréridj et du 8-Mai 1945 à Sétif seraient, selon nos sources, les préférés. En fait, le choix n'est pas très varié car les supporters, en majorité avaient manifesté l'intérêt pour le stade de l'Unité maghrébine de Béjaïa. Un terrain qui a été vite éliminé de la liste car il ne répond pas aux normes de la FAF qui stipulent qu'un stade doit avoir une capacité d'accueil de 20 000 supporters pour abriter un match des quarts de finale de la coupe d'Algérie. L'autre option, le stade du 5-Juillet, proposée par la FAF et dont, d'ailleurs, personne ne comprend l'omission ou l'oubli, se trouve dans l'impossibilité d'abriter deux rencontres en 24h. Car, en fait, ce terrain accueillera l'Equipe nationale qui affrontera la Tanzanie le 22 mars, mettant l'option du 21 mars proposée par la FAF dans l'impossibilité. Par ailleurs, il est à noter que la polémique a cessé de gonfler grâce à l'attitude conciliante des dirigeants de la JSK qui ont fini par accepter de délocaliser la rencontre. Une décision qui a sauvé la face du football algérien tombé malheureusement bien bas jusqu'à vivre une polémique sur les capacités d'accueil d'un stade. Des expertises d'institutions de l'Etat qui se contredisent au point de provoquer la colère des supporters. Pour l'instant, au niveau de la barre technique, le match de coupe est passé en arrière plan cédant la place au plus important et au plus urgent, le match de championnat face à l'USM El Harrach. Les trois points de la rencontre sont d'une importance capitale pour les deux équipes qui vivent une saison difficile. Le spectre de la relégation plane sur El Harrach et Tizi Ouzou depuis le début de la saison. Vendredi donc, la rencontre rapprochera l'un et éloignera l'autre de la relégation bien que ce soit la JSK qui jouera avec moins de peur au ventre car elle s'est déjà relativement éloignée du spectre. Ainsi, les entraînements dirigés par Bouzidi se poursuivent le plus normalement du monde au stade du 1er-Novembre. Les joueurs se préparent dans la sérénité, selon le coach qui affirmait qu'il leur a demandé d'oublier le match de coupe et de se concentrer sur la rencontre de vendredi. Les trois points doivent revenir aux Canaris. Cependant, un autre problème se cache derrière la polémique au sujet du stade du 1er-Novembre, le contrat de Noureddine Saâdi. Celui-ci ne semble pas céder sur ses exigences malgré les sollicitations de Cherif Mellal pour l'intégrer dans la barre technique, un problème qui risque donc de remettre Bouzidi aux gradins parce qu'il ne pourra par conséquent pas signer son contrat avec la JSK.