L'Algérie dispose des meilleurs atouts naturels dans ce sens et qu'en plus le solaire est rapide à mettre en place et peut être vite rentable L'appel d'offres qui devait être lancé durant le premier trimestre 2018, n'est toujours pas concrétisé. L'Algérie compte augmenter ses capacités de production des énergies renouvelables qui ne sont actuellement que de 553 mégawatts (MW) à 22 000 MW à l'horizon 2030. Un objectif qui est loin d'être utopique si l'on se base sur le fait que les dernières révolutions technologiques dans les énergies renouvelables sur le plan international ont rendu les coûts de production des énergies propres relativement inférieurs à ce qu'ils étaient il y a quelques années. Faut-il encore réunir certaines conditions, notamment celle introduite dans le cahier des charges auxquelles seront soumis les producteurs d'électricité à partir de centrales photovoltaïques. Apparemment, c'est la raison principale qui a fait retarder le lancement de l'avis d'appel d'offres pour la réalisation d'une station de 4025MW. Pour rappel, cet avis d'appel d'offres a été plusieurs fois ajourné malgré qu'il soit très attendu par les investisseurs nationaux et étrangers. Toujours est-il qu'ils devront encore patienter, car l'annonce que l'avis d'appel d'offres allait être lancé durant le premier trimestre 2018 ne s'est pas concrétisé. Autrement dit, cela a tout l'air d'un autre report. Pour l'heure, aucune information n'a filtré sur le sujet. Toutefois il est intéressant de rappeler que le projet d'avis d'appel d'offres pour la réalisation d'une station de 4025MW, qui relève du plan national du développement des énergies renouvelables s'inscrit dans le plan de développement des énergies renouvelables de 22 GW à réaliser sur la période 2017-2030/40, est doté d'une enveloppe financière de 4 à 5 milliards de dollars, qui permettra à l'Algérie d'augmenter ses capacités de production des énergies renouvelables qui ne sont actuellement que de 553 MW, très loin du grand potentiel existant, notamment en photovoltaïque. C'est d'autant plus un projet fort judicieux pour l'Algérie qui dispose des meilleurs atouts naturels dans ce sens et qu'en plus le solaire est rapide à mettre en place et peut être vite rentable. Une donne à prendre au sérieux du fait que la consommation nationale d'électricité augmente rapidement, année après année. Dans cette perspective, le directeur de l'énergie et des mines de la wilaya d'Alger, Ali Benyakhlaf, qui se prononçait jeudi dernier à l'occasion de l'annonce de la célébration de l'édition 2018 du plus grand événement environnemental au monde «Earth Hour» en Algérie a affirmé que «27% de la consommation énergétique en Algérie proviendra des énergies renouvelables». Notons qu'à l'occasion du «Earth Hour» en Algérie, la question de l'énergie propre a été abordé par l'Agence pour la promotion et la Rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue). On apprendra qu'un million de véhicules seront convertis à l'horizon 2030 (programme national) à deux sources d'énergies propres qui sont le gaz naturel comprimé (GNC) et Sirghaz (Gplc), en remplacement des carburants polluants». Toujours à propos de cette conversion, l'Aprue fait savoir que l'opération de conversion de véhicules de l'essence vers le GNC ou le Gplc va se dérouler progressivement chaque année jusqu'à atteindre plus d'un million de véhicules convertis à l'horizon 2030.Toujours d'après cette même source, «il est prévu en 2018 la conversion de 50 000 véhicules aux énergies propres ainsi que 100.000 autres en 2019».