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Appel au calme au Brésil
EN MARGE D'UN JUGEMENT CRUCIAL POUR LULA
Publié dans L'Expression le 04 - 04 - 2018

La présidente de la Cour suprême du Brésil (STF) a appelé au calme lundi soir, la tension étant à son comble à deux jours d'un jugement qui pourrait envoyer l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva derrière les barreaux.
«Nous vivons un temps d'intolérance et d'intransigeance contre les personnes et les institutions, c'est pourquoi il est temps de réclamer de la sérénité», a affirmé Carmen Lucia, présidente de la plus haute juridiction du pays, composée de 11 juges. «Il nous faut de la sérénité pour que les différences idéologiques ne soient pas source de désordre social (...) et en finir avec un contexte de violence», a-t-elle ajouté, dans un communiqué publié sur le site du STF. Entouré de quelque 2 000 partisans à Rio de Janeiro, Lula a une fois de plus défendu son innocence face à la persécution des élites dont il dit être victime. «Je veux juste que la Cour Suprême rende justice.
Je ne veux aucun bénéfice personnel et qu'elle indique quel crime j'ai commis», a-t-il déclaré lors d'un rassemblement pour la démocratie, auquel ont assisté plusieurs parents de la conseillère municipale assassinée, Marielle Franco. Dans un Brésil très polarisé, les incertitudes sur le sort de Lula attisent toutes sortes de tensions à six mois de l'élection présidentielle la plus imprévisible de ces dernières décennies. Donné en tête des intentions de vote, l'ex-président de 72 ans, qui a déjà dirigé le pays de 2003 à 2010, joue ses dernières cartes pour éviter de purger une peine de plus de 12 ans de prison pour corruption. En janvier, Gleisi Hoffmann, présidente du Parti des travailleurs de Lula, avait provoqué une vive polémique en affirmant qu'il faudrait «tuer des gens» pour qu'il soit incarcéré. Aujourd'hui, la Cour suprême doit juger une demande d' «habeas corpus» de ses avocats visant à lui permettre de rester en liberté jusqu'à ce que tous les recours soient épuisés. Si la demande est rejetée, l'icône de la gauche sera aux portes de la prison. Dans le cas contraire, la bataille judiciaire pourrait s'étendre des mois durant et Lula rester libre pour faire campagne, en présentant de nouveaux recours. En janvier, il a été condamné en appel à 12 ans et un mois de prison pour avoir accepté un triplex en bord de mer de la part d'une entreprise de BTP impliquée dans le gigantesque scandale autour du groupe public Petrobras. Ce qu'il a toujours farouchement nié, invoquant l'absence de preuves. Une décision de la Cour suprême datant de 2016 stipule que toute peine de prison doit commencer à être purgée dès la condamnation en deuxième instance, ce qui est le cas pour Lula. Mais les 11 juges qui composent la plus haute juridiction du pays restent très partagés sur le sujet, ce qui laisse à l'ex-président une chance d'obtenir gain de cause aujourd'hui.
Ces magistrats sont sous pression: lundi, une pétition signée par plus de 5 000 juges et procureurs a été remise à la Cour suprême, réclamant que la demande d'«habeas corpus» de Lula soit rejetée. Ils craignent notamment qu'une décision favorable fasse jurisprudence et mine les efforts de lutte anticorruption engagés au Brésil.
«Mercredi, c'est le jour J de la lutte contre la corruption», a publié dimanche sur Twitter Daltan Dallagnol, procureur chargé de l'opération «Lavage-Express», enquête tentaculaire qui a déjà conduit des dizaines d'hommes politiques de tous bords sous les verrous. «Une défaite signifierait que la plupart des corrompus ne seront jamais tenus responsables de leurs actes», a-t-il ajouté.
De nombreuses manifestations anti-Lula sont prévues mardi soir, la veille du jugement de la Cour suprême, tandis que les partisans de l'ex-président ont multiplié ces derniers jours les rassemblements en sa faveur. Mais Lula est loin d'être la seule personnalité de haut rang touchée par l'onde de choc du méga-scandale de corruption.
Plusieurs proches du président actuel Michel Temer (centre-droit), qui fait face depuis des mois à de graves accusations, ont été interpellés jeudi. Un coup de filet lié à une enquête qui tente d'établir si le chef de l'Etat a reçu des pots-de-vin en échange d'un décret qui aurait favorisé des entreprises du secteur portuaire.


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