Une cinquantaine de policiers, gendarmes et militaires ont des liens avec "l'extrême droite violente", a révélé Médiapart lundi, faisant état de l'inquiétude des services de renseignements français. Selon le journal, qui cite ses propres sources sans les décliner, les services de renseignement, qui ont alerté en automne dernier leurs autorités, s'inquiètent de la proportion grandissante de ces membres des forces de sécurité qui ont rejoint des groupuscules d'autodéfense de l'extrême droite, estimant que le risque de les voir passer à l'action violente est "évalué à la hausse pour la période à venir". Plusieurs manifestations violentes, ces derniers jours, sont imputées à ces groupuscules comme les exactions à l'intérieur des facultés de Montpellier, Lille, Angers, Strasbourg, ou à un lycée de Paris.