Le ministre de la Santé Selon les déclarations de Mokhtar Hasbellaoui, à l'issue de l'entrevue, il a été question de revenir sur les points débattus le 1er avril dernier. Le chapitre de la grève des médecins résidents n'en est pas encore à sa conclusion. La nouvelle réunion entre les représentants du Camra et le ministre de la Santé, qui s'est déroulée mardi dernier, ne s'est pas distinguée par un rebondissement majeur. Selon les déclarations de Mokhtar Hasbellaoui, à l'issue de l'entrevue, il a été question de revenir sur les points débattus le 1er du mois courant. Ainsi, le premier responsable du secteur a souligné que l'ensemble des revendications qui ont été soulevées ce jour-là, ont eu un éclaircissement concernant aussi bien la révision du statut particulier du médecin résident que le service civil. Il a encore mentionné l'accès aux oeuvres sociales et à une journée pédagogique. Donnant plus de précisions au sujet du service civil, Mokhtar Hasbellaoui reste catégorique et réaffirme que son caractère obligatoire est indiscutable. Expliquant de ce fait que le service civil est un moyen qui a garanti et qui continue de le faire, une couverture sanitaire à l'ensemble des citoyens du territoire national. Il a en outre souligné le fait qu'en abrogeant son obligation, cela n'arrangerait pas la politique sanitaire actuelle du pays. Par ailleurs, le responsable du secteur a indiqué qu'une réorganisation du service de soins est en train d'être opérée. Concernant le statut du médecin résident, Mokhtar Hasbellaoui a encore rappelé que dans le procès-verbal qui a sanctionné la rencontre tutelle-Camra, une commission mixte sera installée afin de faire des propositions sur son amendement. Dans ce sillage, le ministre a tenu à faire remarquer que toutes les propositions seront étudiées sauf celles qui pourraient éventuellement entraîner un gros impact financier. Sur le même PV, on indique que le ministère de la Santé se dit «favorable à la modulation de la durée du service civil, selon le tableau remis aux représentants des résidents séance tenante». Pour ce qui est de la prime liée au service civil, il a été décidé l'octroi d'une prime mensuelle qui «variera entre 20.000 DA et 60.000 DA selon les zones à la charge des collectivités locales pendant la durée du service civil». La même source indique que la tutelle s'engage à «garantir un logement décent individuel et équipé aux praticiens assujettis au service civil dans les wilayas du Sud et des Hauts-Olateaux», tandis que «dans les wilayas du Nord, le logement sera garanti lorsque la distance entre le domicile du praticien spécialiste et son lieu d'affectation dépasse 50 km». Ajoutant qu'en cas «d'indisponibilité du logement au niveau de l'établissement de santé, le directeur est dans l'obligation de recourir à une location». Pour le regroupement familial, «il a été retenu le principe d'accorder un regroupement familial à tous les couples appartenant au secteur de la santé sans passage par la commission de recours, pour les autres couples leurs demandes seront examinées par la commission de recours dans un délai de deux mois maximum de la première affectation». Pour le plateau technique, la tutelle garantit que «les affectations des spécialistes se font en fonction du plateau technique propre à chaque spécialité. Ceci est une condition pour l'ouverture des postes». Le ministère fait mention, à ce titre, que «les affectations des spécialistes se font en fonction du plateau technique propre à chaque spécialité. Ceci est une condition pour l'ouverture des postes». Du côté des médecins résidents, l'enthousiasme n'est toujours pas au rendez-vous. Ces derniers ont estimé que ces dispositions ne sont pas encore à la hauteur de leurs espérances. Ils n'ont pour l'heure, fourni aucun détail à ce propos.