«Selon les premiers éléments de l'enquête, le jeune Farès Bourdache a été victime des balles terroristes», a précisé, hier, le colonel Ayoub, chargé de communication au sein de la Gendarmerie nationale. Le colonel Youb a également souligné que les impacts de balles relevés sur la voiture de la victime corroborent la thèse avancée. En effet, selon les explications fournies, la victime a été touchée par les balles tirées par les terroristes qui avaient préparé un guet-apens aux éléments de la brigade de la gendarmerie. Toujours selon la même source, la patrouille de la gendarmerie est intervenue sur les lieux du drame, samedi vers 20h30, suite à un appel téléphonique faisant état d'un accident de la circulation à Tizi Alouane. Malheureusement, et contre toute attente, une fois rendus sur les lieux, les gendarmes se retrouveront dans un guet-apens où ils essuyèrent des tirs nourris. Au moment où les gendarmes ripostaient, le véhicule de la victime est brusquement apparu au sommet d'un monticule d'où venaient les rafales. Ce qui causa la mort accidentelle du jeune automobiliste. Ainsi la victime a fait les frais de la confusion générée par un guet-apens tendu par des individus armés à l'endroit du drame. De ce fait, la thèse d'homicide volontaire ou de bavure est écartée de facto. En outre et selon certaines sources dignes de foi, la victime, commerçant de son état, serait en possession illégale d'une arme automatique (PA) au moment des faits. Ce qui laisse croire selon la même source qu'il serait mêlé au trafic d'armes. D'ailleurs aucune manifestation n'a été enregistrée à Aït-R'zine au lendemain de l'enterrement de la victime. Pour rappel, le drame est intervenu au lendemain de l'incursion d'individus armés dans le parc communal de la ville de Sidi Aïch. Le groupe composé de cinq éléments, selon des témoignages, s'est emparé d'un camion-citerne récemment acquis par les services communaux après avoir ligoté le veilleur de nuit. Des automobilistes ont été par ailleurs rackettés lors d'un faux barrage tendu il y a deux jours sur les hauteurs de la commune de Chellata, dans la daïra d'Akbou, apprend-on encore.