Une présence non souhaitée L'AGO de la Fédération algérienne de football (FAF) est prévue pour lundi prochain, où le président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, annonce sa présence, mais aussi celle de Mohamed Raouraoua. Dans une intervention sur une chaîne de télévision privée, le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj a fait savoir qu'il a reçu les bilans, moral et financier, de la FAF et qu'il sera bel et bien présent, le 23 avril prochain, pour assister aux travaux de l'assemblée générale ordinaire. Et à une question d'un confrère sur la présence ou pas de l'ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua à cette AGO, Kerbadj n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour confirmer cette présence. «D'ailleurs, il a même écrit un mail à la FAF pour demander son inscription pour une intervention. Mais, on lui a demandé de formuler sa question avant la tenue de cette assemblée générale. Or, cela ne se fait pas. Chacun peut intervenir sur tous les points figurant à l'ordre du jour», a précisé Kerbadj. Justement, tout le problème se pose dans cette présence du président de la LFP dans la mesure où, aux yeux des responsables de la FAF et les membres du Bureau fédéral, le sort de la Ligue n'a pas encore été scellé. D'où la question de savoir comment serait leur réaction lorsque Kerbadj se présentera pour assister à cette AG. Pour ce dernier, «il faut que le sort de la LFP soit inscrit à l'ordre du jour». «Car, explique-t-il, selon la réglementation en vigueur, pour ajouter un membre en remplacement d'un autre, il faut passer par le vote des membres de l'assemblée générale. Il faut donc avoir l'aval des 2/3 des membres de cette AG pour procéder à l'ajout d'un nouveau membre». D'ailleurs, il faut savoir que sur le plan réglementaire, chaque membre de l'assemblée générale a le droit d'intervenir sur n'importe quel point à l'ordre du jour. Mais pour des propositions sur des points qui ne sont pas inscrits à l'ordre du jour, un membre qui voudrait y ajouter un sujet doit, dans ce cas, saisir par écrit la FAF avant la date de l'assemblée générale pour pouvoir intervenir. Et la nuance dans ce cas là est d'importance. Enfin, à la question de savoir qu'elle différence y a-t-il entre la gestion de l'ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et son successeur, Kheireddine Zetchi, étant donné qu'il a travaillé avec les deux, Mahfoud Kerbadj estime que «la différence se trouve dans le fait que l'actuel président est victime de son manque d'expérience dans la gestion d'une telle institution sportive». Il a profité de l'occasion pour appeler Zetchi et les membres de son bureau à oublier Raouraoua pour faire avancer les choses.