La santé a besoin d'une urgence Ledit projet a été élaboré sur la base des insuffisances enregistrées par le passé. L'amélioration du service public est l'objectif principal du projet de loi relatif à la santé. C'est ce qui ressort en tout cas des visées dudit projet. Les principaux objectifs sont le renforcement des droits des citoyens par la consolidation de l'accès aux soins, notamment pour les personnes atteintes de troubles mentaux et les personnes en difficulté et la mise en place de la commission de médiation et de conciliation, le développement de l'organisation sanitaire à travers la mise en place de la carte électronique de santé, du schéma d'organisation et la planification sanitaire. En outre, la mise en valeur du soutien du rôle du secteur privé en tant que secteur complémentaire au secteur public, l'organisation des activités médicales qui seront du ressort et de la responsabilité du ministre chargé de la santé et leur hiérarchisation à travers l'introduction du médecin référent et la dispensation des soins et l'hospitalisation à domicile, le réaménagement de l'établissement public de santé en lui conférant le statut d'établissement public à gestion spécifique. Par ailleurs, ledit projet met un accent particulier sur la mise en place d'un dispositif d'évaluation et d'audit des structures et établissements de santé à travers la création d'une agence nationale ainsi que le renforcement et l'élargissement des pouvoirs de contrôle et d'inspection, sur la consécration de la qualité de fonctionnaire pour les professionnels de santé dans les structures et établissements publics de santé, et sur la promotion de bonnes pratiques des activités médicales et la suppression de l'activité complémentaire et/ou lucrative. Au sujet du service civil, la prochaine nouvelle loi sanitaire prévoit l'organisation rationnelle et équitable dans l'accomplissement de l'obligation du service civil, la modernisation du système national de santé par l'introduction des outils de gestion modernes et des nouvelles technologies, notamment de la création de la carte électronique de santé et l'institution du dossier médical électronique du patient, la mise en place d'un système d'information sanitaire intégrant les données sanitaires de planification et de gestion des ressources humaines, matérielles et financières basé sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication, ainsi que l'introduction d'un dispositif relatif à la bioéthique régissant les règles inhérentes à la transplantation d'organes, de tissus et de cellules humaines, à l'assistance médicale à la procréation, au don du sang et aux études cliniques.