La finale de ce mardi reste le sujet le plus abordé à Béjaïa. Et pour cause, cette rencontre sera animée par un club cher à la région. La JSK reconquit les siens après la montée, ces dernières années, de deux clubs de la région, le MOB et la JSMB. A l'occasion du rendez-vous de demain, on redécouvre l'ambiance d'antan lorsque la JSK portait à elle seule les couleurs de toute la région de la Kabylie et faisait sa fierté. Depuis quelques jours, les couleurs de la JSK réapparaissent un peu partout. Les supporters se préparent et ne jurent que par une victoire de leur club fétiche. Comme il fallait s'y attendre, des milliers de supporters de la JSK vont affluer dès les premières heures de la matinée, au stade du 5-Juillet pour prendre place dans les gradins. L'optimisme y est dominant, «la coupe sera kabyle». Les supporters, y compris ceux du MOB et de la JSMB y croient dur comme fer et pensent que la JSK, un club habitué à ce genre de compétitions ne le décevra jamais. Il seront à ses côtés le jour «J» pour un soutien inconditionnel. De Tazmalt à Kherrata, en passant par la vallée de la Soummam et la capitale des Hammadites, le sujet est sur toutes les lèvres. Mustapha s'est inventé un métier de circonstance à Tazmalt. «J'ai vendu des milliers de fanions du club», dit-il. A Sidi Aïch, la même ambiance anime notamment les jeunes. Les couleurs de la JSK sont partout. L'industriel «Soummam» a mis à la disposition des supporters plusieurs bus à partir de la ville d'Akbou. Le transport est, donc, gratuit dans cette région. A Béjaïa ville, l'ambiance n'est certes pas aussi intense que dans la vallée de la Soummam mais le coeur y est quand même. «La JSK va certainement remporter le trophée et le MOB et la JSMB retrouveront la Ligue 1», c'est l'espoir qui anime Hakim, un cafetier du quartier Séghir en plein coeur de Béjaïa. Beaucoup de Béjaouis rêvent d'une année footballistique kabyle. «Cette saison sera kabyle sur toute la ligne», jure Salim, un jeune Mobiste rencontré à Tichy. A Aokas, les couleurs de la JSK sont partout et les préparatifs pour le rendez-vous vont bon train. «Tout est possible», affirme Kamel, qui s'apprêtait à partir sur Alger, seul et à l'avance. «Mes copains ont déjà pris en charge le nécessaire pour assister à la rencontre. Je pars à l'avance, car j'ai du temps et en plus je voudrais entrer au stade parmi les premiers pour occuper la meilleure place», dit-il. A Béjaïa et dans ses quatre coins, tous les regards seront braqués demain, en croisant les doigts pour que le trophée rende visite aux fiefs des supporters de la JSK.