Le message du président Bouteflika a rappelé que l'action de l'Algérie en direction de son voisinage immédiat et de l'ensemble de ses partenaires a toujours été guidée par «les principes de paix, de coexistence, de coopération et de bon voisinage» «Notre peuple peut s'enorgueillir de l'appel précurseur de son pays, voilà cinq décennies, pour un dialogue mondial visant à fonder des relations économiques plus équitables lors d'une assemblée générale extraordinaire convoquée par l'ONU.» Dans son message à l'occasion de la célébration de la Journée internationale du vivre ensemble, le président Bouteflika a affirmé, hier, que la proclamation de cette journée «traduit la reconnaissance par la communauté internationale du rôle de l'Algérie dans la promotion de la paix». Le chef de l'Etat a souligné que «les efforts consentis par l'Algérie en faveur de la promotion de la culture de la paix expriment le fort engagement de notre peuple pour que ces valeurs universelles prennent la place qui doit être la leur dans les relations entre les Nations et les peuples du monde entier». Le président a rappelé que la Journée internationale du vivre ensemble, le 16 mai de chaque année a été proclamée le 8 décembre 2017 par l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies, à l'initiative de l'Association internationale soufie alawiyya, avec le soutien de son pays l'Algérie. En second lieu, cette initiative, a poursuivi le président de la République, «est portée par des valeurs morales, culturelles, sociales et humaines auxquelles notre peuple modéré est foncièrement attaché». De même qu'elle exprime tout autant «le fort engagement de notre peuple pour que ces valeurs universelles prennent la place qui doit être la leur dans les relations entre les Nations et les peuples du monde entier». En troisième lieu, a ajouté le président Bouteflika, cette proclamation «traduit l'engagement de l'Algérie et de la communauté internationale à oeuvrer davantage à la promotion de la culture de la paix et du dialogue tant au sein des sociétés qu'entre les Nations, ceci à un moment où les lignes de rupture et les facteurs de division se multiplient». L'Algérie ne fait pas de la paix internationale qu'un simple slogan creux. Elle a constamment prôné le dialogue et la coopération entre les religions et les cultures, ce qui est pour le président Bouteflika «une des références dans les enseignements de notre sainte religion l'islam, religion qui prône la paix et la coexistence ainsi que le montrent des siècles d'histoire de l'humanité, à travers les continents». Plus explicite à ce sujet, le message du président Bouteflika a rappelé que l'action de l'Algérie en direction de son voisinage immédiat et de l'ensemble de ses partenaires a toujours été guidée par «les principes de paix, de coexistence, de coopération et de bon voisinage». Cette philosophie a conduit l'Algérie, a-t-il expliqué, a être parmi les tout premiers pays à «appuyer les efforts consentis pour que prévale entre les peuples la culture de la paix, de la solidarité, de la tolérance et du dialogue». Ces principes qui s'expriment à la fois dans «le règlement des conflits politiques que dans l'instauration de relations économiques plus équilibrées», a souligné le chef de l'Etat. A cet égard, le président de la République a estimé que notre peuple peut s'enorgueillir de l'appel précurseur de son pays, voilà cinq décennies, pour un dialogue mondial visant à fonder des relations économiques plus équitables et plus intégrées entre les pays développés et les peuples moins nantis lors d'une Assemblée générale extraordinaire convoquée par l'ONU». Cette première célébration dans le monde entier de la journée du vivre ensemble est «un motif de légitime satisfaction pour l'Algérie» qui a initié cette action qui s'inscrit dans la durée. «Elle vise à créer pour nos générations futures un monde meilleur fondé sur la tolérance, le respect mutuel dans la différence, la diversité et la solidarité», a affirmé le président de la République. Dans son message, le président a particulièrement insisté sur le grand projet de la réinitialisation nationale. Pour le chef de l'Etat, le seul objectif qui vaille la peine à travers la politique de la Réconciliation nationale est celui du «renforcement de l'unité nationale, de la consolidation de la cohésion de notre peuple, de la protection de notre souveraineté nationale et de la construction, ensemble dans une démarche solidaire, d'une Algérie moderne à laquelle chacune et chacun d'entre nous est fier d'appartenir». Ainsi, il conviendrait d'inscrire dans ce même esprit de la Constitution, des composantes de l'identité nationale que sont l'islam, l'arabité et l'amazighité. Il fallait bien soustraire ces constantes «aux exploitations politiques et politiciennes», insiste le message du président. C'est sur cette voie aussi que s'inscrit, a encore souligné le président Bouteflika, la dynamique de promotion «de notre jeune démocratie par le renforcement de l'Etat de droit, le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales».