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Les raisons d'une hausse
PRIX DES VIANDES BOVINES LOCALES
Publié dans L'Expression le 20 - 05 - 2018

Pour l'ovin, les prix sont les mêmes: du gigot à 1500 DA, des côtelettes à partir de 1300 DA
Les éleveurs de bovins destinés à la boucherie sont de moins en moins nombreux faute de rentabilité dans cette activité. Ce qui rend l'écart entre l'offre et la demande de plus en plus important et du coup, les prix ne cessent de grimper.
A l'inverse des prix de la viande ovine qui depuis plus de deux ans n'ont pas augmenté, ceux de la viande bovine locale n'ont eu de cesse de grimper. Les consommateurs ont d'ailleurs pu le constater une nouvelle fois à leurs dépens en ce début de mois de Ramadhan. Et du coup, ces derniers sont en droit d'en savoir un peu plus sur la ou les véritables raison(s).
De prime abord, on peut avancer que l'offre étant très inférieure à la demande cela a eu comme conséquence directe une surenchère exorbitante. En témoigne, le gigot de veau qui a atteint ces jours-ci les 2000 DA le kilogramme sur les étals des boucheries, les entrecôtes à près de 1800 DA /kg et les autres quartiers sont proposés à pas moins de 1440 DA/le kg.Ce qui rend le prix de notre viande rouge bovine l'une des plus chères au monde. Est-ce à dire en d'autres termes, que l'offre en bovins destinés à la boucherie n'arrive plus à suivre la demande de consommation nationale de ce produit carné. Du côté des agronomes spécialistes en production animale, on explique que l'écart qui n'a cessé de s'accentuer ces dernières années entre l'offre et la demande a pour raison essentielle le fait que dans la filière bovine le nombre de producteurs versés dans l'élevage des taurillons d'engraissement «reste statique, pour ne pas dire en diminution, alors que la demande de consommation est de plus en plus forte. Pourquoi donc un tel état des lieux dans cette filière? Selon les échos qui nous sont parvenus sur la question, les professionnels avancent que l'«on se désintéresse de plus en plus de cette activité et d'ailleurs, certains ont muté vers l'élevage bovin laitier qui jusqu'ici est plus rentable», a-t-on appris lors de la journée de travail organisée par la filière.
Des membres de cette dernière soutiennent mordicus que «le coût de revient à la production ne cesse de grimper pour cause de la cherté de l'aliment de bétail et autres compléments alimentaires nécessaires aux besoins d'engraissement des bêtes destinées à l'abattage». Un argument que partagent les agronomes et d'ajouter dans ce sens «les niveaux des prix des aliments conditionnent l'offre en fonction des coûts de production-seuil qui garantissent le bénéfice minimum de I'éleveur». En clair, il y a une très forte liaison entre le niveau du coût de l'aliment et celui du bénéfice attendu. Faut-il faire remarquer au passage à l'adresse des citoyens qui se demandent pourquoi le prix de la viande ovine est resté stationnaire ces deux dernières années? Pour la simple raison que, contrairement aux éleveurs de bovins d'engraissement, les éleveurs ovins de la steppe et de surcroît les principaux producteurs de viande ovine sillonnent les parcours de pâturage gratuitement, non sans préciser que la couverture végétale dans cette partie du pays durant ces trois dernières années était plutôt abondante et du coup, nul besoin aux éleveurs ovins de se rabattre sur l'orge et le fourrage du nord où l'offre est souvent incertaine en raison de la forte demande des éleveurs bovins laitiers. Pour en revenir au coût élevé à la production chez les éleveurs bovins de boucherie, des spécialistes dans le domaine renseignent, qu'outre le prix élevé du complément alimentaire indispensable pour arriver à un bon engraissement sur une période courte, il existe d'autres contraintes. Ces dernières (les contraintes), selon eux, limitent le potentiel productif. Et de préciser «les contraintes sont d'ordre organisationnel, nutritionnel technique et sanitaire.» En somme, pour ces derniers «la production de la viande rouge bovine est irrationnelle en Algérie. Tandis que d'autres avancent même que jusqu'à présent la production ne connaît pas de règles. Des professionnels indiquent que celle-ci est soumise aux incertitudes qui pèsent sur la production fourragère. Et pourtant, faut-il le rappeler, depuis plus d'une décennie, des efforts importants ont été consentis à l'importation des facteurs de production destinés à développer la production animale, c'est-à-dire les compléments d'alimentation, notamment l'orge consommée surtout par les animaux de boucherie.
Faut-il rappeler enfin également que devant ce déséquilibre entre l'offre et la demande et afin de réguler le marché de la viande rouge bovine, les pouvoirs publics ont opté pour l'importation de ce produit carné. Pour cette année, et en prévision du mois de Ramadhan le gouvernement a attribué 138 licences à des opérateurs pour importer 71.000 tonnes de viande rouge. De plus, selon les services vétérinaires auprès du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche 120 licences d'importations ont été octroyées pour importer des veaux vivants afin de les abattre ici en Algérie.
Une offre supplémentaire dans le but d'éviter une hausse des prix de la viande rouge bovine durant le mois sacré. Quant au prix sur les étals de la viande importée, celui-ci se situe entre 900 et 1000 DA. Une fourchette de prix à laquelle ne vont pas tourner le dos les ménages, dont le pouvoir d'achat ne cesse d'être laminé.
Les plus nantis vont par contre bouder le produit importé.


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