Fortunes diverses pour les stars du Mondial Alors que Neymar faisait son entrée en lice, hier soir avec le Brésil, la plupart des stars du Mondial-2018 ont fait leurs débuts en Russie. Ni Messi, ni Griezmann ne les ont réussis, contrairement à l'inévitable Ronaldo. Difficile de mieux débuter que le Portugais: auteur d'un triplé, Cristiano Ronaldo a permis à sa sélection de survivre à la tornade espagnole (3-3) vendredi soir. Ce qui n'était pas gagné, vu la différence de niveau en seconde période. Mais voilà, le Portugais auteur d'un nouvel exploit, qui resplendit d'autant plus que son grand rival Lionel Messi n'a pas eu la même réussite le lendemain face à l'Islande. «C'était compliqué, ils ne voulaient pas jouer», a dit l'Argentin. La configuration n'était pas la même contre l'Espagne, qui jouait plutôt tout pour l'attaque. Mais au classement des buteurs de ce Mondial, Ronaldo est déjà tout en haut et l'expérience rappelle à quel point il est difficile d'aller le chercher dans ce genre de situations. Une histoire de penalties... Antoine Griezmann a converti le sien, le premier accordé dans l'histoire de la Coupe du monde après recours à l'arbitrage vidéo. Mais le Français, qui avait fait de sa décision de rester à l'Atletico Madrid un feuilleton puis un clip vidéo façon joueur de NBA, est pour le reste passé totalement à côté de son match contre l'Australie. Il a même été sorti par Didier Deschamps à 20 minutes de la fin du match et s'il a été élu homme du match par la FIFA, il a confié après la rencontre qu'il aurait plutôt donné la distinction «à NG (NGolo Kanté) ou Lucas» Hernandez. Pour Messi, c'est tout le contraire: l'Argentin a été omniprésent dans le jeu de son équipe, et fait passer de sacrés frissons dans les rangs islandais... Mais le gardien Hannes Halldorsson a réussi à repousser son penalty, à la 63', après avoir déjà stoppé deux de ses tentatives de loin (17e, 21e). «Nous ne nous attendions pas à commencer la compétition avec un point lors du premier match. Mais c'est le premier match, personne ne donne rien», a dit la Pulga après le match. «C'est un Mondial très serré. Nous devons continuer.» Suarez et Cavani pouvaient mieux faire Ils ont tous les deux eu de sacrées occasions de marquer, face à l'Egypte, mais les deux enfants de Salto, petite ville de l'«Interior» de l'Uruguay, n'ont finalement pas débloqué leur compteur face à la solide sélection égyptienne. C'est un défenseur, Jose Maria Gimenez, qui a donné la victoire à l'Uruguay (1-0) en fin de rencontre. Si Edi a cadré ses tentatives, Suarez a raté quelques buts tout faits et va vite devoir se reprendre. A priori, le prochain match de la Céleste, mercredi contre une Arabie saoudite qui reste sur cinq buts encaissés face à la Russie, est le moment rêvé pour commencer à marquer. Et espérer imiter la référence uruguayenne, Diego Forlan, comeilleur buteur de la Coupe du monde en 2010 avec 5 réalisations. Salah, pharaon blessé C'est du banc de touche que la star de Liverpool Mohamed Salah a suivi la défaite cruelle de sa sélection, face à l'Uruguay de Suarez et Cavani. Blessé à la clavicule lors de la finale de la Ligue des champions, perdue face au Real Madrid, l'ailier égyptien qui a eu 26 ans vendredi n'est pas apparu au mieux samedi. Trois équipiers ont tenté de l'aider à enfiler un t-shirt, en vain. «Salah sera prêt à 100% pour le prochain match», a néanmoins tenté de rassurer le médecin égyptien. Qui croire?