L'ex-joueur de Chelghoum Laïd se prend pour ce qu'il n'est pas Il paraît qu'un joueur du nom de Kamel Maouche a fait part de son indignation de n'avoir pas été qualifié pour jouer avec le MCA le match aller de la champion's league arabe contre le club soudanais d'El Merrikh. Ce Kamel Maouche a peut-être le droit de se sentir offusqué, mais il n'a pas le droit d'aller à l'encontre de la réglementation. Non qualifié au MC Alger, il ne pouvait l'être pour disputer la compétition arabe. S'il voulait vraiment disputer cette compétition, il n'avait qu'à rester dans son club, le MCA, à l'inter saisons plutôt que d'aller faire joujou avec l'USM Alger, ses supporters et quelques journalistes. Voilà un joueur qui évoluait il y a 5 ans de cela, au HB Chelghoum Laïd, qui s'est retrouvé dans un club disputant le titre de champion d'Algérie, l'USMA, et qui depuis, se prend pour le Maradona d'Algérie. Voilà un gars qui pense qu'il a du talent et dont la chance de faire partie d'un football algérien est tellement faible, qu'il en ressort comme une madone. Maouche star du football algérien ? Qu'on nous laisse en rire. Remarquez que dans une discipline aussi faible, le premier venu est capable de se présenter comme roi. Ce Maouche-là, évolue aujourd'hui au MCA qui passe pour un club qui a un entraîneur étranger, un Français, Robert Nouzaret, qui n'a pas été embauché gratis. Nouzaret n'est pas un inconnu dans le football français. Ancien joueur de Lyon, il a déjà entraîné des clubs comme Montpellier, St Etienne ou Bastia. Nous ne connaissons pas son salaire mais nous pensons qu'il doit valser aux alentours de 30.000 euros. C'est-à-dire 300 millions de nos centimes. Ce Nouzaret entend justifier son salaire. Seulement il s'est aperçu que nos joueurs sont en déphasage par rapport aux exigences du football moderne. Il n'ose pas l'avouer, salaire exige, mais il le pense. Lors d'un match d'application, il l'a dit tout haut aux joueurs qu'il avait sous la main. C'est pourquoi, depuis qu'il est venu, il s'échine à inculquer à ses joueurs les rudiments de la discipline. Karim Braham-Chaouch, l'avant-centre du Mouloudia, l'a naïvement avoué à l'un de nos confrères: «Si nous n'arrivons pas à nous exprimer, c'est parce que nous ne parvenons pas à nous placer sur le terrain.» Venu de la bouche d'un cadet ou d'un junior, on aurait pris cela comme un aveu naturel. Mais là, les paroles étaient celles d'un joueur, presque international senior, et qui fait baver les présidents de clubs tellement ils ont envie de l'avoir avec eux. Nouzaret passe donc son temps à apprendre à ses joueurs l'ABC du football. Il semblerait que cette activité ne soit pas du goût de certains joueurs qui pensent que cet entraîneur en fait trop. Ils lui reprochent même de s'intéresser à leur vie privée. Voilà des joueurs qui passent pour être extrêmement privilégiés (Sonatrach est derrière toute cette histoire) qui n'ont au alent, qui ne savent pas jouer et qui veulent empêcher leur entraîneur de fouiner dans ce qu'ils font. Décidément, les footballeurs, surtout ceux du MCA, ont bien du retard dans leur formation. C'est bien là le drame d'une discipline qu'on croit capable de sortir de ses errements. Non seulement elle ne peut pas, mais elle est en plein dedans.